Il faut en moyenne 1500 hectares de forêt à un orang-outan pour vivre normalement. La déforestation abusive (la taille d’un terrain de foot détruit toutes les dix secondes) pour cause de culture d’huile de palme nuit gravement à ces grands singes. Leur avenir est incertain…

Le planning familial indonésien (PKBI) agit aux quatre coins de l’archipel. Parmi ses actions les plus concrètes, l’ouverture de structures pour les enfants trop petits pour être scolarisés ou Bina Anaprasa. L’occasion de les sensibiliser dans des domaines essentiels tels que l’environnement, l’hygiène et même la sexualité… Reportage à Balikpapan.

Reprise de notre déambulation marine dans le nord de Kalimantan. Au programme, valse avec des méduses inoffensives, tango avec des bans de barracudas, salsa permanente avec les tortues et observation abusive des nudibranches. Un eldorado pour les plongeurs. Les fans de snorkeling n’en perdront presque pas une miette.

Située au nord-est de Kalimantan, Derawan est une petite île charmante. Ici, les tortues viennent se reposer devant votre bungalow et le temps s’écoule lentement…

En 1994, une équipe d’archéologues et de spéléologues français découvre des empreintes de mains négatives vieilles de 10 000 ans dans des grottes perdues de Kalimantan. Revenu souvent depuis sur les lieux, Jean-Michel Chazine, ethno-archéologue au CNRS raconte...

Marché flottant aussi coloré qu’irréel, chant des mosquées omniprésent et rues animées, Banjarmasin et ses 800 000 habitants mérite le détour. Déambulation dans cette cité vieille de cinq cents ans située dans l’extrême sud de Kalimantan.

Kalimantan signifie rivière de diamants. Comment résister à l’envie d’aller voir de plus près ces pierres qui rendent fous les mineurs de Banjarmasin dans le Sud de Bornéo ?

Ethno-archéologue spécialisée dans les rites mortuaires, Vida Kusmartono est directrice du bureau régional d’archéologie de Banjarmasin, dans le sud du Kalimantan.

Bernard Sellato est ethnologue. Passionné par Bornéo qu’il a découvert en 1973, il continue de tisser des liens étroits avec ses habitants. Aujourd’hui, il s’interroge sur l’avenir des Dayak. Interview sans langue de bois.

Le Père Josef Rebussi vit à Bornéo depuis 1976. Après dix années passées au Laos, ce missionnaire italien au physique de vieux baroudeur a débarqué au nord de Samarinda. Catapulté en plein pays dayak, il raconte son itinéraire auprès de ces tribus attachées à leurs coutumes. Aujourd’hui prêtre à Balikpapan, ce barbu jovial raconte avec passion ses trois décennies indonésiennes où le respect de l’autre et la curiosité n’ont jamais cessé de l’habiter. Récit à la première personne.