Le ministère des Transports indonésiens a révélé jeudi qu’il était en train de réviser une nouvelle fois les règles concernant les taxis en ligne publiées en mars dernier après que la Cour suprême ait annulé une douzaine de clauses.
La cour, en août dernier, avait supprimé les restrictions imposées par le ministère, notamment sur le plafonnement des tarifs, le quota de véhicules et les licences, qui avaient pour but d’égaliser leurs services avec ceux des taxis traditionnels.
La cour avait penché en faveur d’un groupe de chauffeurs de taxi en ligne qui estimaient que ces nouvelles règles imposées étaient défavorables à leur métier et avaient demandé un contrôle judiciaire.
Ce rendu a toutefois stimulé une nouvelle vague de résistance dans le pays contre les opérateurs de transports en ligne, comme Grab, Go-Jek et Uber, de la part des opérateurs traditionnels.
Cela a conduit certaines administrations régionales à bannir les taxis en ligne dans certaines zones, avançant que la décision de la Cour suprême impliquait qu’il n’y avait désormais plus de terrain légal pour l’exploitation du transport en ligne.
Jeudi, le ministre des Transports Budi Karya Sumadi a expliqué que les règlements problématiques décidé par ses services allaient être révisés, avec une mise à jour attendue pour la fin du mois.
La nouvelle régulation sera effective à partir du 1er novembre.
“La philosophie, c’est que nous voulons créer l’égalité entre toutes les parties prenantes”, a dit le ministre.
“Les taxis en ligne sont inévitables et nous devons leur donner de la place pour grandir, mais nous devons aussi donner de la place aux opérateurs classiques. Il ne peut y avoir de monopole”, a-t-il ajouté.
Après la décision de la Cour suprême d’annuler les premiers ajustement du gouvernement, les violences contre les taxis en ligne ont redoublé dans tout le pays.
Et les zones les interdisant arbitrairement se sont accrues.
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