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MON BALI PAR ANNIE-MICHELLE JEAN ET JACQUES CHESNY

Qu’est-ce qui vous a amenés à Bali ?
Annie : Un coup de foudre à l’occasion d’un passage à Bali en 2010. Nous étions sur le chemin pour aller visiter l’Inde et nous avons fait une halte de 8 jours à Bali chez un ami calédonien.
Jacques : Deux ans plus tard, quand Annie a aussi été à la retraite, nous avons décidé de quitter la Calédonie et de venir nous installer ici et nous ne l’avons pas regretté.
Annie : je suis née au Vietnam et Jacques au Maroc, nous avons vécu en France et en Calédonie. Ca nous tentait de venir vivre une nouvelle expérience ici pour un temps donné.
Jacques : Moi, j’ai retrouvé ici une atmosphère de vacances perpétuelles. Le fait de me déplacer en scooter m’a rappelé mes vacances à Saint-Raphaël quand j’étais jeune. J’aime bien aussi la manière dont on entre facilement et simplement au contact des gens.
Annie : Je crois que la première raison de notre installation ici, c’est le sourire et la gentillesse de la population, et une certaine nonchalance.

Comment occupez-vous votre temps ici ?
Annie : Je ne sais pas, on prend vraiment notre temps mais il file à toute allure. On se promène beaucoup, je ne m’ennuie jamais. Quand nous vivions en Calédonie, nous étions plutôt tournés vers la métropole. A présent que nous sommes en Asie, nous en avons vraiment profité pour voyager et découvrir toutes ces cultures.
Jacques : Pour moi, c’est aussi un peu de plongée et de golf. Mais le golf ne s’est pas démocratisé comme en Europe, ça reste un sport de la classe dominante, 1.4 million pour un 18 trous, ça bride un peu l’enthousiasme !

Annie, vous qui êtes aussi passionnée de théâtre, parlez-nous de votre expérience ?
Annie : J’ai une bonne expérience d’amateur dans ce domaine tant dans la déco que dans la mise en scène. J’ai introduit ici à Bali ce qu’on appelle le théâtre d’appartement, c’est-à-dire le fait de représenter une pièce dans un petit espace avec deux ou trois comédiens et quasiment pas d’accessoires devant 30 à 40 personnes. C’est aussi un défi d’attirer un public qui n’est pas initié au théâtre, il faut choisir soigneusement son texte. Ici, il y a un public limité pour ça, pas plus de 400 personnes, ça nous a permis quand même de mener 10 représentations successives d’une même pièce avec nos trois comédiennes.

Et que pensez-vous du théâtre d’ombres, vous a-t-il inspiré dans votre travail ?
Annie : J’avoue que ça ne me parle pas trop, je ne comprends pas les codes. J’observe tout cela avec beaucoup de curiosité.

Parlons maintenant nourriture
Jacques : Nous avons été surpris par le nombre de bons restaus à Bali. Nous en avons essayé 54 pendant les 6 premiers mois de notre arrivée, ça m’a amusé d’en tenir le compte. En voici quelques-uns parmi nos préférés : Baracca pour la cuisine italienne ; Dahana pour la cuisine japonaise et une mention spéciale pour le restaurant Indigo tenu par Patrick Richard, très haut niveau de cuisine japonaise ; Nikmat pour une bonne cuisine chinoise sur Jl. raya Kuta et puis un vrai classique indétrônable sur la plage, la Lucciola.

Et du côté des escapades ?
Annie : Partir à Amed à moto, c’est vraiment l’aventure. Nous aimons aussi Ubud bien sûr ou Bedugul, à l’hôtel du golf japonais.
Jacques : Ca nous est même arrivé de nous faire plaisir pour un anniversaire et de louer une belle chambre dans un palace à Nusa Dua.

Pour vous, Bali rime avec paradis ?
Annie : Le mot Bali est magique bien sûr, il suscite l’envie et stimule l’imagination. Mais pour ma part, chacun vit son paradis, je le ressens aussi sur une île posée dans le lagon calédonien ou bien dans le Marais à Paris ou au musée du Louvre ou… ou… tellement de lieux.
Jacques : Où que je sois, pourvu que ce soit avec Annie !

Propos recueillis par Socrate Georgiades

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