Le gouverneur de Bali Wayan Koster a annoncé de nouvelles mesures afin de lutter contre la propagation du coronavirus sur l’île des dieux, via une nouvelle lettre d’information publique.
Le point principal de cette lettre est la prolongation de certaines des réglementations déjà en vigueur depuis le 16 mars, jusqu’au 21 avril.
Ainsi, toutes les écoles, les activités et attractions touristiques sont fermées jusqu’au 21 avril inclus. De même, les rassemblements et autres réunions sont reportés et/ou annulés, tout comme les déplacements officiels. Les plages, beach club, bars et boîtes de nuit sont au même titre fermés jusqu’au 21 avril.
Etat d’urgence sanitaire décrété par le président Jokowi
Cette mesure intervient alors que le président indonésien, Joko Jokowi Widodo, a déclaré ce mardi 31 mars 2020 l’urgence de santé publique en raison du nombre croissant d’infections et de victimes du COVID-19 dans le pays.
Alors que le nombre de cas en Indonésie est désormais de 1677, dont 157 personnes sont décédées, le président a cité la loi de 2018 sur la quarantaine sanitaire. Lors d’une conférence de presse, il a fait savoir qu’elle serait appliquée partout dans le pays. Cette loi permet aux villes et aux provinces de fermer les services non essentiels et de limiter les activités religieuses et sociales.
Elle permet également à la police “de prendre des mesures proportionnées d’application de la loi”, les infractions pouvant être sanctionnées d’un an d’emprisonnement ainsi que d’une amende pouvant s’élever à 100 millions d’IDR. Le gouvernement a souligné que si les règlements n’étaient pas respectés par le public, la loi martiale serait appliquée.
En plus de déclarer les restrictions sociales à grande échelle, le gouvernement a également mentionné l’aide financière aux travailleurs informels et aux personnes défavorisées, l’exemption des factures d’électricité pour les personnes dans le besoin et la mise de côté de 25 billions de roupies pour s’assurer que les prix des besoins primaires tels que la nourriture et les autres nécessités quotidiennes restent abordables.
