Après des mois de silence, Joko Widodo s’est finalement prononcé contre le climat de plus en plus préjudiciable aux homosexuels et transsexuels vivant en Indonésie. Ils font aujourd’hui face, depuis un an environ, à une augmentation radicale de l’intolérance à leur égard, qu’elle soit légale ou sociale.
Il a affirmé au micro de la BBC : “La police doit agir (pour les protéger). Il ne doit y avoir de discrimination contre personne.”
Cette courte déclaration survient après des mois de “montée d’une rhétorique de la haine de la part d’officiels du gouvernement et des organisations religieuses” contre la communauté LGBT du pays.
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En janvier, le ministre de la Recherche, de la Technologie et des Hautes études Muhammad Nasir avait proposé que les étudiants homosexuels qui se montrent de l’affection en public soit interdits d’université.
Cela a été suivi par une série d’attaques contre cette communauté par des officiels et par l’interdiction des émoticons gays, des applis de rencontres gays, des comportements efféminés à la télévision et de la censure du contenu gay de Tumblr.
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Et la marche vers l’intolérance s’est poursuivi. En août dernier, le porte-parole de la présidence avait affirmé que le pays n’avait pas de “place” pour les droits des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres, tandis que le mois dernier des applis gays comme Grindr qui font “la promotion de la déviance sexuelle” ont été interdites.
Rappelons pour conclure que cette très sobre déclaration du président faite à un média occidental n’a reçu quasiment aucun écho dans la presse indonésienne.
D’après Gay Times.
La consultation de l’article source sur ce média britannique est par exemple impossible depuis l’Indonésie à cause de la censure. Il est nécessaire d’employer un VPN pour pouvoir y accéder.
