Des centaines de chauffeurs de camion allant de Banyuwangi (Java-Est) en direction du port de Gilimanuk à Bali, auraient protesté contre le récent changement de politique concernant le test rapide COVID-19 à Bali, qui les oblige désormais à payer de leur poche.
Du fait de la crise du coronavirus, les voyageurs entrant à Bali, que ce soit par avion ou par bateau, doivent fournir un certificat de santé indiquant qu’ils sont négatifs au COVID-19. Pour ceux qui traversent de Ketapang à Gilimanuk, le test demandé est un test rapide.
Auparavant, la province de Bali accueillait les chauffeurs de camion en leur fournissant des tests rapides gratuits, mais la politique a changé à partir de ce 18 juin au matin sur la base d’une circulaire publiée par le gouvernement provincial le 16 juin dernier. Le secrétaire régional de la province de Bali, Dewa Made Indra, avait déclaré : “Le groupe de travail COVID-19 de Bali ne fournira plus de tests rapides gratuits pour les équipages des véhicules logistiques dans les ports de Gilimanuk et Padangbai, à partir du jeudi 18 juin à 8 heures. Les équipages des véhicules logistiques doivent apporter leur propre déclaration de test rapide”.
En guise de protestation, les conducteurs ont garé leurs camions sur le bord de la route et ont formé une longue file d’environ deux kilomètres près du terminal Sritanjung à Ketapang. Ils disent ne pas pouvoir se permettre de payer les tests, qui peuvent s’élever de 350 000 à 500 000rp selon les endroits. De plus, la nature de leur travail les oblige à effectuer les tests plus d’une fois. Les conducteurs ont également fait remarquer que les entreprises pour lesquelles ils travaillent ne couvrent ni ne remboursent les frais d’un test.
Certains conducteurs protestent également contre ce changement de politique brutal, affirmant qu’ils n’ont pas été informés à l’avance. Cependant, le chef de l’agence des transports de Bali, Samsi Gunarta, a démenti, affirmant qu’ils avaient sensibilisé la population dès la fin du mois de mai.