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OJESY : LE MOTO-TAXI ISLAMIQUE POUR LES INDONÉSIENNES

Les musulmanes peuvent désormais échapper aux embouteillages des grandes villes grâce à une version de moto-taxi qui est jugée acceptable sous la loi islamique. Il s’agit d’Ojesy, une nouvelle compagnie de transport sur deux-roues réservée exclusivement aux femmes.

Ojesy, qui est la contraction d’ “ojek” et “syariah”, est une start-up qui emploie déjà 600 conductrices en Indonésie.

Ce service de moto-taxi islamique, par des femmes pour des femmes, opère déjà dans 20 villes indonésiennes.

Et les affaires sont florissantes avec la religion qui prend un rôle de plus en plus important dans la vie de tous les jours des Indonésiens.

Sous la charia, hommes et femmes qui n’ont pas de liens familiaux n’ont pas le droit d’entrer en contact physique.

Une injonction difficile à appliquer dans les transports en commun d’autant qu’un nombre sans cesse grandissant de femmes indonésiennes adoptent ces préceptes.

Par exemple, dans la province d’Aceh, où la charia est appliquée, les femmes montent en amazone sur les deux-roues afin de garder une position jugée décente et d’éviter tout contact avec le conducteur.

Mais cela peut être dangereux dans le trafic intense des villes indonésiennes en raison de l’instabilité de la position.

D’autant “qu’en cas de freinage soudain, il est parfois difficile d’éviter de toucher le conducteur”, explique Sofiyah, une utilisatrice enthousiaste d’Ojesy.

Cette société a été démarrée par une étudiante, Evilita Adriani, qui affirme avoir eu l’idée en raison du harcèlement sexuel dont sont victimes les femmes dans les transports indonésiens.

Comme la célèbre entreprise Gojek, Ojesy fonctionne avec une appli à télécharger.

Mais contrairement à leurs homologues au blouson vert, pas question de voir les conductrices d’Ojesy, toutes de bleu vêtues, faire la chasse aux clientes dans les rues ou faire le pied de grue au bord de la chaussée.

“Nous n’autorisons pas nos conductrices à attendre sur le trottoir, explique la fondatrice Evilita Adriani.

Bien évidement, les 600 conductrices d’Ojesy doivent porter le jilbab sous leur casque.

Lire l’article complet d’ABC avec interview en cliquant sur le lien source ci-dessous.

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