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Gestion des conflits

Au cours de ces dernières années, j’ai eu l’occasion d’avoir connaissance de démêlées entre étrangers et Indonésiens. Difficultés commerciales, non-respect de contrats ou, plus simplement, conflits
entre voisins.

J’ai constaté que, malgré l’évidence de faits en sa faveur, par exemple dernièrement, des violences, des coups apparents et des dépositions solides collectées auprès de témoins indonésiens, l’étranger s’engage dans une partie difficile voire perdue d’avance. La tactique est la suivante : l’étranger, armé de sa bonne foi et de ses preuves, porte plainte à la police ; aussitôt son adversaire en dépose une autre.
Même si celle-ci est de très faible consistance, il dira, par exemple, que l’étranger l’a injurié ou qu’il a fait tomber sa motocyclette, cela suffira à pourrir sur pied la procédure. En effet, le plaignant se lassera vite d’être convoqué maintes fois pour des dépositions interminables avec ou sans l’aide coûteuse d’un avocat.

Il s’en sortira au mieux par un compromis, au pire il abandonnera la partie. Que faire ? Avant d’intervenir dans toute affaire, éviter de réagir à chaud, informer les autorités locales : chef du village ou chef du banjar, solliciter les services d’un Indonésien pouvant servir de médiateur. Le résultat n’est pas garanti.

C’est frustrant, mais ça fait partie de la vie d’immigré ici.

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