Guillaume Le Port, 29 ans – 3ème sur le 52km et 5000 D+ en 15h18
« Etant personal trainer, j’étais déjà bien entraîné avec mon activité professionnelle. Je pratique des activités très variées comme le conditioning, le cross-fit, les arts martiaux… La préparation physique pour l’ultra-trail à proprement parler a débuté 8 semaines avant l’épreuve : j’ai fait particulièrement attention à mon hygiène de vie, j’ai pas mal couru sur la plage, participé à des HHH toutes les semaines et grimpé plusieurs fois l’Agung et le Batukaru […]. Le plus dur a sans aucun doute été de rester sept heures tout seul au milieu de la nuit, au début de la course. L’essentiel de la course se fait vraiment tout seul. Par rapport à un ultra-trail « classique », celui-ci était peut-être moins long mais présentait beaucoup plus de dénivelé. C’était soit de la montée soit de la descente, il n’y a pas vraiment eu de course. Sur le plan physique, j’ai ressenti une douleur musculaire au niveau du genou dans la descente finale jusqu’à Senaru, ce qui m’a forcé à lever un peu le pied […]. A côté de cela, les organisateurs, bénévoles ainsi que les porteurs nous ont encouragés tout le long du parcours ; l’ambiance était vraiment très bonne. La course a d’ailleurs été très bien organisée : il y avait des stands tous les 5km pour s’alimenter et se réhydrater ainsi qu’un point d’évacuation à mi-parcours pour les personnes désireuses d’arrêter […]. Je dirais que ça a plus été une course « avec » les autres qu’une course « contre » les autres. Au-delà du classement, ça a vraiment été un accomplissement de soi, une expérience unique. Sans le soutien de toute l’équipe ainsi que des adversaires – ou plutôt coéquipiers, je dirais, on ne serait sans doute pas allé au bout ».
« Le HHH m’a beaucoup aidé et je dirais même que c’est uniquement grâce à cela que j’ai commencé à aimer courir car il n’y a pas si longtemps je détestais cela, surtout sur la route. Cela m’a fait découvrir le plaisir de courir en pleine nature et sur les sentiers, j’aurais du mal à m’en passer maintenant. Et les paysages de Bali sont tellement magnifiques… […] Pour l’entraînement, j’ai surtout fait le HHH – 2 fois par semaine – mais aussi grimpé le Batukaru plusieurs fois. J’ai beaucoup de chance car j’ai un coach privé à la maison – mon mari – qui m’a aidé à me préparer […] Je ne m’attendais absolument pas à terminer 2ème ! Mon seul objectif était de terminer avant le temps limite (ndlr : 7h pour le 21km). Je suis simplement très heureuse d’avoir participé car c’était une expérience extraordinaire ».
« J’ai vraiment commencé à pratiquer la course il y a deux ans, et depuis j’en fais régulièrement. Je cours une à deux fois par semaine, mais il m’est arrivé de faire jusqu’à six footings hebdomadaires ! […] L’idée de participer à la course m’est venue en cherchant des informations sur Internet. J’en ai parlé avec mon père – qui était déjà inscrit sur le 21km (classé 2ème) – et me suis inscrit à mon tour. […] Mon objectif était de finir en moins de 7h. Même si c’était mon premier ultra-trail, j’avais déjà participé à d’autres courses comme les 10km lors du marathon de Bali, que j’ai couru deux fois : entre l’année dernière et cette année, j’ai amélioré mon temps de plus de 10min pour le boucler en 46min en juin. Donc je me sentais capable de le faire. Je suis très content d’avoir fait un si bon classement ! »
