Le gouvernement local de Merauke, Papua, ne veut pas fermer les maisons closes qui se trouvent dans sa juridiction, invoquant qu’il est plus facile de surveiller les travailleuses du sexe quand elles sont concentrées dans des endroits déterminés.
“Pourquoi avons-nous besoin de maintenir ces endroits ? Parce qu’ainsi, c’est centralisé et sous surveillance, plutôt que de les fermer et de les retrouver dispersés à droite-à gauche”, a expliqué le bupati de Merauke, Frederikus Gebze.
Cette prise de position en faveur du maintien des zones de prostitution vient en réponse selon lui aux conséquences des démantèlements récents de plusieurs quartiers chauds du pays qui ont en fait créé de nouveaux problèmes.
“Maintenant il y a un problème, avec des conséquences sociales sur les écoliers, les étudiants, vraiment il faut maintenir les maisons closes, de façon organisée et surveillée. Afin que cela soit plus facile à contrôler”, a-t-il dit.
Il a ensuite expliqué que son kabupaten était auparavant à la première place du nombre de personnes infectés par le virus VIH en Papua alors que cette année, il est descendu à la 5ème place.
“Dans le kapupaten de Merauke, jusqu’au mois de juin de cette année, cette maladie sexuellement transmissible est tombé au 5ème rang. Un résultat positif”, a-t-il conclu.
