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Interdiction du mudik en Indonésie à cause du COVID-19

UPDATE 24/04 : les voyages interdits en Indonésie

Afin d’empêcher les musulmans de réaliser leur grande migration annuelle à l’occasion d’Idul Fitri qui célèbre la fin du ramadan, le ministère des Transports va restreindre tous les voyages à partir de ce jour.

Le porte-parole du ministère, Adita Irawati, a déclaré dans un communiqué que “L’interdiction s’appliquera à tous les types de transports publics et privés par air, mer, terre et chemin de fer, à l’exception des véhicules transportant les dirigeants des institutions de l’Etat, des véhicules de police et militaires, des ambulances, des camions de pompiers, des corbillards et des véhicules transportant des fournitures logistiques, des produits de base et des médicaments”.

Le directeur général des transports aériens du ministère, Novie Riyanto, a déclaré que tous les transports de passagers vers des destinations intérieures et extérieures – vols commerciaux et affrétés – seraient suspendus à partir de vendredi 24 avril à minuit jusqu’au 1er juin. La restriction sur les transports terrestres s’appliquera quant à elle jusqu’au 31 mai, et celle concernant les transports maritimes jusqu’au 8 juin.

L’interdiction ne s’applique cependant pas aux vols transportant des dirigeants d’institutions étatiques ou des envoyés étrangers, ni aux avions effectuant des opérations spéciales de rapatriement d’Indonésiens ou de ressortissants étrangers. Le transport de fret aérien sera également autorisé.

Situation au 23/04

Le président de l’Indonésie Joko Widodo a annoncé ce mardi 21 avril l’interdiction de “mudik”, c’est-à-dire le fait de retourner au village pour visiter sa famille à l’occasion de Lebaran (la grande fête qui marque la fin du ramadan et qu’on appelle aussi Idul Fitri). Cette annonce intervient alors que Jokowi avait, en début de mois, conseillé aux indonésiens de ne pas participer à cet événement en raison de l’épidémie du Covid-19. La décision de l’interdiction a été prise après l’examen d’une enquête du Ministère des transports, qui indiquait que 24% des personnes interrogées comptaient retourner au village à l’occasion de Lebaran.

En temps normal, au moins 20 millions de personnes du grand Jakarta (y compris Bogor, Depok, Tangerang et Bekasi), l’épicentre de l’épidémie de COVID-19 en Indonésie, se rendent dans leur ville natale pour célébrer Idul Fitri en famille. Selon les experts de la santé publique, cette tradition pourrait entraîner une propagation encore plus importante de l’épidémie du COVID-19 à Java et dans d’autres îles d’Indonésie.

La possibilité de fixer un jour férié plus tard dans l’année afin que les gens puissent visiter leurs familles comme compensation a été envisagée et discutée à la Chambre des représentants et aux ministères.

Luhut Binsar Panjaitan, le ministre coordinateur des affaires maritimes et des investissements, a précisé que le gouvernement a décidé d’interdire “mudik” après la distribution des aides sociales, car il est très important qu’un filet de sécurité sociale soit d’abord mis en place.

Le ministre des transports, Budi Karya Sumadi, a quant à lui déclaré que son ministère préparait une nouvelle réglementation concernant cette interdiction. Ceux qui persévèrent à vouloir rentrer auprès de leurs familles seront punis en vertu de la loi n° 6 de 2018 sur la quarantaine sanitaire. Cette interdiction du “mudik” sera effective à partir du vendredi 24 avril 2020 et l’application proportionnée de la loi débutera le 7 mai 2020.

Le président de l’Indonésie Joko Widodo a annoncé ce mardi 21 avril l’interdiction de “mudik”, c’est-à-dire le fait de retourner au village pour visiter sa famille à l’occasion de Lebaran (la grande fête qui marque la fin du ramadan et qu’on appelle aussi Idul Fitri). Cette annonce intervient alors que Jokowi avait, en début de mois, conseillé aux indonésiens de ne pas participer à cet événement en raison de l’épidémie du Covid-19. La décision de l’interdiction a été prise après l’examen d’une enquête du Ministère des transports, qui indiquait que 24% des personnes interrogées comptaient retourner au village à l’occasion de Lebaran.

En temps normal, au moins 20 millions de personnes du grand Jakarta (y compris Bogor, Depok, Tangerang et Bekasi), l’épicentre de l’épidémie de COVID-19 en Indonésie, se rendent dans leur ville natale pour célébrer Idul Fitri en famille. Selon les experts de la santé publique, cette tradition pourrait entraîner une propagation encore plus importante de l’épidémie du COVID-19 à Java et dans d’autres îles d’Indonésie.

La possibilité de fixer un jour férié plus tard dans l’année afin que les gens puissent visiter leurs familles comme compensation a été envisagée et discutée à la Chambre des représentants et aux ministères.

Luhut Binsar Panjaitan, le ministre coordinateur des affaires maritimes et des investissements, a précisé que le gouvernement a décidé d’interdire “mudik” après la distribution des aides sociales, car il est très important qu’un filet de sécurité sociale soit d’abord mis en place.

Le ministre des transports, Budi Karya Sumadi, a quant à lui déclaré que son ministère préparait une nouvelle réglementation concernant cette interdiction. Ceux qui persévèrent à vouloir rentrer auprès de leurs familles seront punis en vertu de la loi n° 6 de 2018 sur la quarantaine sanitaire. Cette interdiction du “mudik” sera effective à partir du vendredi 24 avril 2020 et l’application proportionnée de la loi débutera le 7 mai 2020.

Le président de l’Indonésie Joko Widodo a annoncé ce mardi 21 avril l’interdiction de “mudik”, c’est-à-dire le fait de retourner au village pour visiter sa famille à l’occasion de Lebaran (la grande fête qui marque la fin du ramadan et qu’on appelle aussi Idul Fitri). Cette annonce intervient alors que Jokowi avait, en début de mois, conseillé aux indonésiens de ne pas participer à cet événement en raison de l’épidémie du Covid-19. La décision de l’interdiction a été prise après l’examen d’une enquête du Ministère des transports, qui indiquait que 24% des personnes interrogées comptaient retourner au village à l’occasion de Lebaran.

En temps normal, au moins 20 millions de personnes du grand Jakarta (y compris Bogor, Depok, Tangerang et Bekasi), l’épicentre de l’épidémie de COVID-19 en Indonésie, se rendent dans leur ville natale pour célébrer Idul Fitri en famille. Selon les experts de la santé publique, cette tradition pourrait entraîner une propagation encore plus importante de l’épidémie du COVID-19 à Java et dans d’autres îles d’Indonésie.

La possibilité de fixer un jour férié plus tard dans l’année afin que les gens puissent visiter leurs familles comme compensation a été envisagée et discutée à la Chambre des représentants et aux ministères.

Luhut Binsar Panjaitan, le ministre coordinateur des affaires maritimes et des investissements, a précisé que le gouvernement a décidé d’interdire “mudik” après la distribution des aides sociales, car il est très important qu’un filet de sécurité sociale soit d’abord mis en place.

Le ministre des transports, Budi Karya Sumadi, a quant à lui déclaré que son ministère préparait une nouvelle réglementation concernant cette interdiction. Ceux qui persévèrent à vouloir rentrer auprès de leurs familles seront punis en vertu de la loi n° 6 de 2018 sur la quarantaine sanitaire. Cette interdiction du “mudik” sera effective à partir du vendredi 24 avril 2020 et l’application proportionnée de la loi débutera le 7 mai 2020.

Le gouvernement provincial de Bali a suivi les instructions du gouvernement central. Les dirigeants du Conseil musulman de Bali ont travaillé en coordination avec le Conseil indonésien des oulémas de Jakarta, ce qui a permis d’élaborer un guide des pratiques religieuses du Ramadan et de l’Aïd el-Fitr pendant la pandémie COVID-19 dans la province de Bali. Ce guide informe sur les procédures à suivre pour célébrer l’Aïd el-Fitr et sur l’interdiction de “mudik”.

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