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Jean Charles s’inquiète de l’impact des phtalates sur notre organisme…

Les phtalates sont des plastifiants que l’on trouve dans beaucoup d’articles en PVC (ballons, bottes en plastique, rideaux de douche, tuyaux, textiles imperméables, films d’emballage alimentaire, matériel de perfusion, etc.) pour augmenter leur flexibilité. On les trouve aussi dans les peintures et les cosmétiques. On les trouve enfin recouvrant l’intérieur de certaines boites de conserve. Une étude récente a démontré un lien entre exposition à cette substance et réduction de l’hormone testostérone chez l’homme. Les phtalates seraient aussi carcinogènes. L’exposition se fait par inhalation, ingestion ou simple contact cutané. Une directive européenne interdit déjà les phtalates dans les jouets et autres objets destinés aux enfants de moins de 3 ans ainsi que dans les films d’emballage alimentaire mais ce n’est pas le cas dans beaucoup d’autres pays.

Claude veut savoir ce qu’est le bisphénol A et ses dangers…

Plus connu sous l’acronyme BPA, ce produit chimique se retrouve dans beaucoup d’emballages alimentaires, ainsi que certains biberons. De nombreuses études ont établi un lien entre exposition au BPA et problèmes congénitaux, augmentation du taux de cancers de la prostate et du sein, changements métaboliques entrainant obésité, diabète et autres problèmes.
En attendant que la communauté scientifique s’accorde sur la toxicité du BPA et que les instances gouvernementales légifèrent sur son interdiction, le principe de précaution et le bon sens nous disent qu’il est prudent de minimiser notre exposition au BPA.
Comment ? En boycottant les sacs en plastique, en gardant nourriture et boissons dans des containers en verre et non en plastique, en évitant les films alimentaires en plastique,
en consommant les boissons chaudes (thé, café, etc.) dans des verres en verre et non en plastique, etc.

Pour finir, un article paru dans le Jakarta Globe…
Les fermiers indonésiens utilisent une quantité alarmante de pesticides dont certains contenant des produits toxiques interdits (DDT, etc.). Un sondage sur 306 fermiers de Java-Centre rapporte une fréquence d’utilisation des pesticides entre 5 et 7 fois par saison. Le marché local atteint 654 millions de dollars par an de consommation. Il inclue 350 marques de fongicides, 600 marques d’herbicides et 800 marques d’insecticides enregistrées par le gouvernement indonésien, sans compter les produits qui rentrent dans le pays illégalement (environ 10-12%). Ces produits contiennent, entre autre organochlorines et organophosphates, substances dangereuses et toxiques, sévèrement contrôlées ou même interdites dans 23 pays… Alors, manger bio aujourd’hui, ça veut dire quoi ?

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