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Juliette Zurstrassen: Bali m’a ouvert les bras

Bali par-ci, Bali par-là… Que ce soit par ses amis ou son mec, Juliette n’entend parler que de cet endroit. Pour elle, qui a grandi à Ibiza et dont elle connait la face cachée, « paisible et simple », où pullulent les « néo-hippies et les expatriés », Bali « ne peut que (lui) plaire ». Un soir d’hiver dernier, alors qu’elle est sur le point d’achever sa licence en gestion hôtelière, elle discute avec un copain, qui lui, connait bien le coin et lui lance, comme ça : « Et si on partait s’installer là-bas ? » Le printemps arrive, elle envoie quelques CV, juste pour voir si l’île veut d’elle. Mais fin août, ce sont les Seychelles qui l’appellent. Une destination de rêve pour une mission inespérée, manager un hôtel. Pendant deux mois, elle donne tout ce qu’elle a mais n’en démord pas, sa vie se fera à Bali.

Elle rentre quelques mois en Europe, embrasse les copains, ses parents, et prend un billet d’avion pour fin novembre. Un aller simple qui la débarque tout droit sur le sol indonésien où elle n’a rien, ni villa, ni emploi.
A peine arrivée, elle chevauche son scooter et part distribuer ses CV. Elle frappe à toutes les portes, cherche à tout prix un moyen pour rester : « Je savais que si Bali voulait de moi, elle m’offrirait une opportunité. » Et malgré ses périples, Juliette ne trouve pas d’emploi. Mais un soir, au cours d’un diner, elle rencontre un homme qui vit sur l’île depuis 25 ans. Il lui parle d’un nouvel hôtel en construction, le TS Suites, Jl. Nakula et lui assure qu’il fera passer son CV. Coïncidence, la veille, Juliette était allée interroger le personnel de l’établissement et avait une piste pour un poste de Guest Relation Manager. Très vite, elle rencontre le propriétaire de l’hôtel qui lui donne le choix. Bien sûr, il y a ce poste dont elle a déjà entendu parler, mais il lui propose une fonction « sur mesure ». Elle devient finalement responsable du marketing et de la promotion du TS Suites. Parmi ses différentes fonctions, Juliette a pour mission de mettre au service de l’hôtel sa culture européenne en choisissant les concepts des restaurants qui s’installeront au sein du complexe.

Finalement, en deux mois, Juliette se voit offrir un job taillé pour elle, un Kitas et trouve une villa qu’elle partage aujourd’hui avec un ami. Celui à qui, quelques mois plutôt, elle lançait le pari de s’installer à Bali. « Ici, je suis en vie. Chaque matin, j’ai envie de respirer un grand coup. Bali m’apporte une vraie énergie. » Grâce à l’île nous raconte-t-elle, elle a même réalisé un de ses rêves, celui de conduire une moto. « En Europe, c’était trop cher et le permis, trop long et trop compliqué à passer. Alors qu’ici, tout est tellement simple. » Sur sa petite 100cc orange, elle traverse aujourd’hui les rizières de Canggu, part chiner pour décorer sa nouvelle maison, rejoint ses amis pour les couchers de soleil sur la plage de Batu Belig… « M’installer ici ne m’a demandé aucun courage. Bali, c’était juste, logique. »

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