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Villa Balquisse

On a commencé très fort notre voyage à Bali et vous allez regretter au moins aussi fort de ne pas nous avoir suivis. Pierre m’a fait la surprise de réserver dans une villa sur laquelle j’avais craqué dans un magazine de déco, genre la maison de mes rêves à l’autre bout du monde. Ca s’appelle Villa Balquisse, c’est tenu par Zohra, une Marocaine mariée à un Belge. A l’origine, c’était leur maison, ils en ont fait une maison d’hôtes il y a 9 ans qui a démarré sur les chapeaux de roue. Du coup, dans la foulée, ils ont retapé une maison mitoyenne pour accueillir d’autres hôtes. Après, ils ont évolué en ouvrant un spa puis un restaurant tout en gardant l’esprit d’origine. C’est la première fois que je passe des vacances dans un endroit découvert sur un magazine. Je ne connais rien à l’Indonésie mais elle m’a dit que tous les meubles venaient de tout l’archipel, elle les a chinés un par un et c’est magnifique. Nous dormons dans un lit à baldaquins sublime. Comme je lui faisais des compliments sur la beauté de notre chambre, elle m’a avoué qu’elle détestait le noir et blanc et que chacune des 9 chambres avait une gamme de couleurs différentes. Il y a des éléments qui m’ont fait penser au Maroc, c’est à la fois oriental mais aussi baroque. Elle a utilisé du stuc, du cuivre, du velours, un univers à part entière très chaleureux. J’ai l’impression d’être hors du temps. Le soir, je me fais masser dans le spa et quel spa ! Après, nous prenons un bain dans cette baignoire ronde couverte de fleurs, j’ai ressenti une grande plénitude comme jamais.
Un dernier mot sur le restaurant pour t’achever : carpaccio de Saint-Jacques au poivre rose suivi d’un risotto au gingembre, c’était le petit dîner en amoureux qu’on s’est fait hier soir ! Le mur du restaurant est couvert de photos sépia de tous leurs voyages en famille, toutes les photos ont la même taille et le même type de cadre patiné, ça me donne des idées de déco pour mon salon. Il y a aussi une incroyable collection de bijoux en argent de Laos et de Birmanie, posés dans une vitrine, presque avec nonchalance. Cette fois, je te quitte. Ah, au fait, glisse à Jérôme qu’il ne se ruinera pas s’il t’emmène ici pour votre voyage de noces l’an prochain parce que la nuit ne coûte que 100 dollars.

Bises ***

Laetitia

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