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Variole du singe : l’Indonésie se montre vigilante

Singapour vient de signaler son premier cas de variole du singe : l’Indonésie a donc décidé d’accroître la surveillance des personnes en provenance de cette destination.
Le virus rare a été apporté par un voyageur venu du Nigéria. Il a été hospitalisé dans un service d’isolement pour éviter la propagation du virus.

 Les arrivées de voyageurs dans l’archipel – à la fois par voie aérienne et maritime- font donc l’objet d’une vigilance renforcée à Pekanbaru et à Batam, dans les îles Riau.

La variole du singe est une maladie virale rare qui est apparue dans des régions reculées d’Afrique centrale et occidentale dans les années 1970. Les symptômes chez l’homme comprennent des lésions, de la fièvre, des douleurs musculaires et des frissons. Bien qu’elle soit considérée comme plus bénigne que la variole, cette maladie peut aussi causer la mort.

L’opérateur aéroportuaire public PT Angkasa Pura II (AP II), qui supervise les aéroports de l’ouest de l’Indonésie, a déclaré qu’il coopérait avec le bureau sanitaire portuaire (KKP) pour renforcer la surveillance de 13 aéroports internationaux. « L’un des moyens est d’installer des scanners thermiques dans les aéroports. S’ils identifient des patients suspects, les mesures nécessaires seront prises », a déclaré Yado Yarismano, vice-président de la communication d’entreprise de AP II.

Ainsi, l’aéroport international de Pekanbaru a installé un scanner thermique à l’arrivée pour déceler tous cas de variole du singe. Le chef du KKP Pekanbaru, Syarifuddin Saragih, a déclaré que ce scanner thermique avait été installé pour contrôler les 50 à 100 personnes qui arrivaient quotidiennement par vols directs depuis Singapour. Il a ajouté que jusqu’à présent, aucun passager n’avait été détecté porteur du virus.

Les aéroports ne sont pas les seuls à utiliser ce système. L’administration de la ville de Batam a également installé des scanners thermiques dans cinq ports maritimes internationaux qui relient directement la ville et Singapour. Selon le bureau de l’immigration de Batam, 3,3 millions de personnes sont arrivées dans les cinq ports l’année dernière, dont 1 million de Singapouriens.

Si les passagers présentent des symptômes, les agents du KKP les orienteront vers les chambres d’isolements de deux hôpitaux désignés par les autorités comme étant les principaux prestataires de soins pour les patients suspects.

Avant Singapour, des cas humains n’avaient été détectés qu’aux États-Unis (en 2003) et au Royaume-Uni et en Israël (en 2018).

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