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The Dusty: tiercé gagnant à la course au good karma

Autour d’eux, personne n’y croyait… (A part Jean-Jacques) Et pourtant ! Adeline, Floriane et Nicolas ont bel et bien monté leur restaurant à Bali. Oser le pari, c’était quitter le pessimisme ambiant et les tentatives de découragement en France, pour finalement trouver une entraide chaleureuse et la liberté de créer en Indonésie. Un saut dans le vide qu’ils ne regrettent pas. Un autre rêve ? Celui de passer dans La Gazette de Bali… Hmm, good karma ?

« Ah ! elles ne font pas d’études vos filles ? » Eh bien non ! Elles ne font pas d’études ! « J’ai fait une année en stylisme et une autre en école de commerce, mais c’était trop cher pour ce que c’était. J’ai préféré rejoindre ma mère dans la gestion de son école de spectacle à Antibes », nous raconte Adeline, l’ainée. Quant à Floriane, encore en Terminale et prête à passer le bac, elle sait par son père, Jean-Jacques, un des piliers de cette histoire, que son avenir n’est pas au pays : « Il nous disait toujours qu’il n’y avait pas d’avenir en France, qu’il allait falloir s’expatrier ! »

Dans le sillage du père, il y a un troisième personnage, Nicolas, le petit ami d’Adeline, lui aussi emporté. S’il a fait un BTS communication, son truc, c’est le terrain de la restauration et de l’hôtellerie de luxe. Serveur, barman, commis de cuisine, manager d’équipe, il a travaillé dans tous les secteurs, il est rôdé. L’objectif de ces trois inséparables ? Trouver l’endroit idéal pour monter un business, malgré les réflexions insistantes d’un entourage peu enthousiaste. En Australie, Nicolas est en « working holidays » quand Adeline le rejoint. Au printemps 2013, avant de rentrer, c’est Béatrice, la mère des filles (et donc la femme de Jean-Jacques) qui leur conseille d’aller faire un petit tour à Bali et c’est le déclic. Après trois semaines sur l’île, Adeline et Nicolas en sont sûrs, c’est à Bali qu’il faut monter le projet !

« Ici, les gens ne sont pas crispés comme en France et tout le monde se promène en tongs, peu importe le statut social. Les différences sont moins visibles, il y a moins d’étiquettes, moins d’envieux. » Une fois de retour en France, ils persuadent Jean-Jacques, Béatrice et Floriane, de les suivre dans leur aventure. «  Ils nous ont fait complètement confiance et en décembre, nous débarquions à Bali pour chercher un local pour notre restaurant. » Un établissement qui sera baptisé The Dusty en hommage au festival artistique américain Burning Man, qui se tient chaque année dans le désert du Nevada. Une passion de Jean-Jacques, dans laquelle il a entrainé toute sa famille ainsi que Nicolas et qui inspire également la décoration et la carte du Dusty.

Une fois à Bali, le scepticisme et les critiques sont remplacées par une entraide surprenante : « On n’a jamais été aussi bien accueilli ! Tout le monde voulait nous aider, nous donner des contacts, des idées, nous faire part de leur expérience. On a rencontré les bonnes personnes au bon moment », raconte Nicolas. Lui qui a recruté, formé les équipes et élaboré le menu s’occupe aujourd’hui du management du restaurant. D’ailleurs, depuis mi-juillet, l’établissement tourne bien, tellement bien qu’ils pensent déjà à agrandir :
« On a déjà des habitués et on arrive même à fidéliser les touristes ! Certains sont un jour revenus d’Ubud pour manger une dernière fois chez nous. Ils reviennent surtout pour notre café et notre burger. » Mais la liberté de créer qui règne à Bali continue d’inspirer les filles. En plus du restaurant, elles ont lancé une ligne de vêtements, chaussures et accessoires déjà disponible en France. Bref, ils ne s’arrêtent plus. « Heureusement que ça marche pour nous, parce que beaucoup nous attendait au tournant ! » C’est Jean-Jacques qui doit être content.

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