La petite Tami illustre parfaitement l’adage selon lequel la valeur n’attend pas le nombre des années. A 9 ans, elle est virtuellement numéro 1 dans sa catégorie en Indonésie. Virtuellement, car en dessous de 12 ans, il n’y a pas de classification officielle des joueuses de tennis. Mais en regardant le nombre de ses coupes, amassées depuis ses débuts à l’âge de cinq ans, pas de doute qu’on a à faire à une championne en herbe. D’ailleurs, le Bali Post ne s’y est pas trompé et lui a déjà consacré de la place dans ses colonnes. Le papa italo-belge et la maman balinaise soutiennent bien évidemment leur petit prodige, mais la compétition, même à ce niveau, coûte cher et demande des moyens sans cesse grandissants, notamment lorsque les tournois ont lieu à l’étranger. La fondation Made Wijaya et la Bali Tennis Academy sont déjà derrière Tami, lui apportant toute l’aide et l’attention qu’elle mérite. Malheureusement, les structures officielles de la fédération indonésienne ne sont pas optimales pour faire avancer sa carrière et les parents ont décidé de lancer un appel aux mécènes. Le but étant de faire bénéficier dès maintenant cette future reine des courts d’un environnement propice à son épanouissement sportif, comme n’importe quelle pro ! Des tournois à Singapour, en Malaisie, aux Philippines et en Inde sont prévus pour cette année. Le calendrier est bien chargé, les sponsors seront donc les bienvenus…
