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Un soldat US accusé de trafic d’armes pour la garde présidentielle indonésienne

Un soldat américain qui avait participé à un projet clandestin d’achat d’armes afin de les envoyer au service de sécurité du président et du vice-président indonésiens, a plaidé coupable lors de son procès dans une cour fédérale du New Hampshire.

Audi Sumilat, 36 ans, fait face à une peine maximale de 5 ans de prison et une amende de 250 000 dollars. La cour devrait rendre son verdict en octobre. Un des complices de Sumilat doit faire face à des accusations similaires et sera jugé fin juillet.

La justice américaine a expliqué qu’il y avait eu dans le New Hampshire et dans d’autres états des cas similaires, impliquant des trafics internationaux vers des pays comme le Ghana, le Canada et le Mexique.

“Mais c’est la première fois que les bénéficiaires de ce trafic sont des représentants d’un gouvernement étranger”, a expliqué un porte-parole.

Les autorités américaines ont affirmé que Sumilat avait participé à cette conspiration au Texas et dans le New Hampshire pour le compte de la Garde présidentielle indonésienne, dont la fonction est de protéger le président et le vice-président indonésiens. Cette garde n’aurait pas eu les moyens d’acheter ces armes légalement elle-même.

Sumilat a reconnu avoir fomenté ce plan avec trois membres de la garde indonésienne en 2014 lorsqu’ils étaient stationnés ensemble pour un entraînement à Fort Benning, Géorgie.

Sumilat a dit qu’il avait acheté les armes au Texas et les avait expédiées à un complice dans le New Hampshire qui les avait ensuite délivrées aux membres de la garde indonésienne lors de visites officielles à Washington et au siège de l’ONU à New-York. Les armes devaient être ainsi passées clandestinement hors des Etats-Unis.

Sumilat a également plaidé coupable d’avoir fait des fausses déclarations dans les registres tenus par les vendeurs agréés d’armes fédéraux, affirmant que ces achats étaient pour lui. Il a reconnu également avoir le but d’exporter clandestinement ces armes à feu.

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