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Simon Ghraichy, Surf, Black Beach, Film indigène, Say My Name

<le 8 mai>
Simon Ghraichy, un pianiste prodige à Ubud

Il est un des musiciens français les plus en vogue. Son style s’inspire de ses origines latino-américaines et moyen-orientales.
Bali Gazette : Simon, connaissez-vous Bali ?
Simon Ghraichy : J’y suis venu en 2012. A la base, je ne de vais y rester que quelques jours avant de m’envoler pour l’Australie mais j’ai eu des problèmes de visa et mon séjour s’est étendu à 3 semaines. Je ne savais que faire et ne pouvais rester sans musique pendant autant de tempsalors je me suis lancé à la recherche d’un loueur de piano. J’ai fini par en trouver un, ce qui n’est pas facile à Bali, et je l’ai fait installer dans ma chambre d’hôtel. Heureusement, c’était la saison morte sans quoi la direction n’aurait pas accepté. Mon « cauchemar » (rires) s’est alors transformé en une sorte de retraite spirituelle et musicale pour le moins fascinante.
B-G : Si l’on vous parle de musique indonésienne – ou balinaise –qu’est-ce que cela vous évoque ?
SG : J’ai découvert la musique indonésienne à Bali à travers, notamment, le gamelan. Mais c’était encore une sorte de fantasme, enfermé dans le souvenir de ces trois semaines passées à Bali et puis quelques années plus tard je l’ai redécouverte en jouant le second mouvement du concerto numéro V de St-Saëns, largement inspiré du gamelan et de la musique indonésienne.
B-G : Dans une interview pour la chaîne « Révisons nos classiques » vous avez dit « le monde classique ne demande jamais rien, c’est à nous de proposer ». Qu’allez-vous proposer le 8 mai à Ubud ?
SG : Le 8 mai comme pour tous mes autres concerts, je raconterai une histoire. A travers les morceaux joués, j’essaierai de nouer un lien entre les compositeurs, le public et moi-même autour d’un thème général : la voix intérieure.
Padma Resort Ubud (en partenariat avec l’Alliance Française de Denpasar)
Concert 300 000 rp, avec dîner 588 000
Réservations sur : [email protected]

<Du 13 au 25 mai>
Championnat du monde de surf à Keramas


Après avoir mis de côté l’île des Dieux pendant 4 ans, les championnats masculins de la World Surf League (ligue mondiale de surf) faisaient leur retour à Bali l’an dernier. Près de 5 millions d’internautes et de visiteurs ont encouragé les 33 meilleurs surfeurs du monde domptant la houle balinaise, sur les plages de Keramas et d’Uluwatu. Cette année encore, ils auront l’occasion de voir ce qui se fait de mieux en matière de surf puisque du 13 au 25 mai, les troisièmes manches des championnats du monde masculin et féminin passeront de nouveau par Keramas. Au-delà de la compétition sportive, c’est un événement international social et culturel qui attend Bali avec la venue de milliers de personnes du monde entier.
Un événement complet qui, assurément, ne fera qu’accentuer la réputation touristique de l’île des Dieux : un lieu où il fait bon surfer et faire la fête.
Plage de Keramas

<Du 10 au 12 mai>
Le festival international du film indigène

40 films, 14 pays et 25 réalisateurs : ce sont les chiffres clefs de ce festival international du film indigène. Lors de la grande soirée d’ouverture, le 10 mai, le public aura l’opportunité de rencontrer les réalisateurs, pour la plupart indigènes, venus du monde entier pour participer au festival et y projeter leurs réalisations. L’occasion pour de nombreux cinéphiles – mais aussi pour les curieux – de s’immerger dans les différentes cultures indigènes et découvrir une nouvelle facette de leur expression artistique: le cinéma.
Paradiso Ubud, Jl. Gootama selatan, Ubud
Njana Tilem Museum, Ubud
Prix : 400 000 rp à 1 400 000rp
Plus d’informations sur :https://www.indigenousfilmfestbi.com/

<Tous les mercredi et les jeudi au Black Beach>


« Un air de famille » (Cédric Klapisch), le 2 mai, met en lumière les secrets et les rancœurs d’une famille dans une scène unique aux allures théâtrales. Le 9, « Monsieur Batignole » (Gérard Jugnot) narre l’histoire d’un père de famille sous l’occupation qui dans le plus grand secret cache un enfant juif dans sa maison. Le 16, « Le Fils de l’autre » (Lorraine Lévy) porte à l’écran les destins croisés d’un Palestinien et d’un Israélien, échangés à la naissance. « Le Passé » (AsgharFarhadi) met en lumière le 23 mai les liens et les secrets qui unissent une jeune femme à son beau-père. Enfin, « Happy End » (Michael Haneke), le 30, offre une plongée humoristique et dramatique dans le monde parfois névrosé des relations familiales. Comme le mois précédent, les mercredi du mois mettront en exergue les relations entre humains et animaux. Le premier film de cette série, « Alpha » (Albert Hughes) narre l’amitié d’un homme et d’un loup à l’époque préhistorique et leur quête d’identité. Une semaine plus tard, le 8 mai, « A Street Cat named Bob » (Roger Spottiswoode) revient sur la formidable histoire de James Bowen, jeune drogué, et de sa rencontre avec un chat errant. Le 15, « Hidalgo » (Joe Johnston) met en scène l’histoire d’un homme et de son cheval lancés dans une course de 4500km à travers le désert. « La Jeune fille et son aigle » (Otto Bell), le 22, retrace l’histoire d’Aisholpan, jeune fille mongole qui rêve de devenir la première femme chasseuse à l’aigle du pays. Le dernier film, « Instinct » (Jon Turteltaub) portera à l’écran le 29, l’histoire étonnante d’un scientifique transformé après avoir vécu deux ans au milieu des gorilles.
Blackbeach, Jl. Hanoman, Ubud

<Du 1er au 31 mai>
« Say My Name », une expo photo de Maria Sniadowka

Née dans les forêts du sud de la Suède, Maria Sniadowka est une photographe nomade. Parcourant le monde depuis 1997 avec sa famille, elle a fixé pour quelque temps le trépied de sa caméra à Ubud. Se passionnant pour l’essentiel qui nous rend tous humains, transcendant la culture, le sexe et le temps, Maria Sniadowka présente dans son exposition « Say My Name », sa vision par la photo de la force et du courage de la vulnérabilité de l’homme, en dépassant les stéréotypes masculins. Maria ne photographie pas le «corps des hommes». Elle brise les stéréotypes du masculin pour que son fils et sa génération puissent voir une image masculine moins prédéterminée mais son côté entier plus émouvant …« Ce n’est pas le corps que j’essaie de photographier mais l’âme, l’essence qui est en chacun de nous. Je souhaite que les gens regardant mes photos puissent reconnaître la force de la vulnérabilité permettant à chacun d’être soi-même exposé dans notre état naturel, non masqué, ce qui est également un moyen de nous connecter. » Maria perfectionne encore et toujours sa technique photographique, mais la technique est secondaire pour elle. L’âme et le moment viennent avant tout. Son œil en est plus fort. Lors de la séance photo, elle dit simplement à ses modèles de ne rien faire, d’annuler tout, de rester dans leur état naturel.
Paradiso Ubud, Jl. Gootama Selatan, Ubud – Tél. 085 737 614 050


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