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Rock & Lombok: un peu loin, mais tellement bien!

Ce qui est sympa quand on vit à Bali, c’est qu’on peut facilement sauter d’île en île, s’évader le temps d’un week-end et retrouver une Indonésie plus crue, loin du tourisme de masse. Avec un séjour à Lombok, vous en avez pour vos roupies ! Et le dépaysement commence dès le ferry où la magie de Bali est bel et bien restée au port. Nous sommes quatre à partir cette nuit-là. Après deux heures de scooter pour rejoindre Padang Bai, les fesses endolories par le trajet, il est temps de s’installer sur les bancs raides du ferry vrombissant. Et c’est parti pour 5 heures dans une salle bondée, à éviter les regards insistants des autres passagers, où est projeté un film quelque peu olé olé (on s’entend, nous sommes toujours en Indonésie). Autant dire que nous ne dormons pas de la nuit et qu’arrivés à Lombok, nous sommes… soulagés.

Mais la route n’est pas terminée ! Il faut maintenant rejoindre Kuta, toujours à scooter. Durée du trajet, 1 heure. C’est en tout cas ce qu’on croyait. Nos fesses talées reprennent place sur nos bebek, tandis qu’un Indonésien nous indique le chemin. Grelottants dans le brouillard épais et la froideur du petit matin, nous sommes maintenant bien loin de Seminyak. De chaque côté de la route, apparaissent au fur et à mesure de notre avancée, des nuées de gamins joyeux et riants. C’est l’île aux enfants ou bien ? Après un trajet rallongé par quelques erreurs de parcours, nous arrivons enfin devant notre guesthouse face à la pantai Segar . « Wow ! » On s’extasie, et ni la fatigue ni le soulagement ne sont responsables de nos émotions. Non, Lombok, c’est tout simplement canon.

La plage est belle, déserte ou presque, l’eau est claire, le paysage est, on ne sait comment… Mais différent de celui de Bali. Dans le sable enfouie, une petite dame d’un âge certain, seule, mange des bais rouges sang en regardant l’horizon. L’un de nous essaye de lui parler. Gros râteau. Au dodo ! On a quelques heures devant nous avant d’explorer les environs. Dans la guesthouse, logent déjà deux copains que nous retrouvons, un groupe de surfeurs suédois tatoués à l’identique et une famille française en trip autour du monde dont les gosses parlent un anglais parfait et dont le père est un vrai accro aux Beng Beng. « Do you want a Beng Beng? » nous demande-t-il en mâchouillant, la boite de 20 calée sous le bras.

Dans les environs, une bande de mômes toujours à nos trousses essayent de nous vendre des bracelets. D’où sortent tous ces gosses ? Mais il est temps de remonter en selle pour aller voir du pays ! Lombok, c’est sauvage. Autour des routes, pas de maisons ou de commerces, mais des arbres. Et quand la route s’arrête, eh ben c’est qu’on est à la plage. Une plage à chaque fois plus belle que la précédente. Mais l’émerveillement est de courte durée car après une matinée ensoleillée, il pleut. Coincés dans la guesthouse, entourés par la nuée de gosses souriants, on finit par acheter des bracelets voire par faire des bracelets ! Le tout, en mâchouillant des Beng Beng.

Heureusement, nous arrivons à profiter du deuxième jour. Après une matinée à faire trempette dans l’eau vert émeraude de la plage de Mawun, nous découvrons un restaurant, « Ashtari », perché sur une colline, face à l’océan. Le panorama vaut le détour, le sandwich toasté aussi, tout comme la part monumentale de gâteau au chocolat servie en dessert. Après le déjeuner, la pluie revient. Au programme ? Sieste collective à l’intérieur du restaurant avant de reprendre les scooters. Au petit matin du troisième jour, la Go Pro haut perchée, nous allons surfer, ou plutôt regarder les garçons surfer. « Le plus gros swell de l’année » qu’ils disent les Indonésiens. Parfois, les Indonésiens, c’est un peu comme les Marseillais, ils exagèrent un poil.

A bord de notre petit perahu coloré, on encourage les copains et on travaille notre bronzage. Une fois rentrés au port, il est temps de plier bagages et de reprendre la route. Nos bras décorés d’une dizaine de bracelets chacun, on grignote un dernier Beng Beng avant de repartir vers notre île d’adoption. Au retour et en journée, les 5 heures de ferry passent bien mieux. Sur la route nous ramenant à Seminyak, on se dit que oui, Lombok, en plus d’être beau et sauvage, c’était également bien reposant.

Seger Reef Homestay sur Facebook : Seger Reef Homestay and Restaurant
Restaurant Ashtari : www.ashtarilombok.com / Sur Facebook : Ashtari Lombok

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