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PAPUA : 1300 VILLAGEOIS OTAGES DE SEPARATISTES

La police indonésienne a dit jeudi que des hommes armées avaient pris les habitants de deux villages en otages en Papua, près de la mine d’or et de cuivre Freeport-McMoRan, indiquant ainsi une possible aggravation des tensions séparatistes dans la région.

Le porte-parole de la police Boy Rafli Amar a expliqué que 1300 villageois se sont retrouvés ainsi prisonniers dans leurs villages de Kimbeli et Banti, attaqués par 25 hommes armés.

Malgré le discours officiel, les autorités empêchent toujours les journalistes étrangers de travailler dans les provinces de Papua et Papua Barat et les seules informations de la police ne rendent pas compte de la situation réelle.

Selon Boy Rafli Amar, il s’agit d’un “groupe criminel armé”, une description que la police indonésienne utilise pour référer aux indépendantistes sans les nommer.

“Leur nombre est important, presque une centaine, dont 25 armés, les autres utilisant des armes traditionnelles telles machettes, flèches et lances”, at-t-il précisé.

Trois jours d’échauffourées entre police indonésienne et séparatistes près de la mine le mois dernier ont fait un mort et six blessés du côté de la police.

Sebby Sambon, un porte-parole du mouvement séparatiste, un nié que les villageois étaient retenus en otages et affirmé que les séparatistes étaient des “combattants de la liberté”.

Le porte-parole de la police, qui est aidée sur le terrain par l’armée, a expliqué qu’ils étaient en train d’essayer d’établir un dialogue avec le groupe armé par l’intermédiaire du gouvernement local.

Le ministre de la Sécurité Wiranto a dit de son côté qu’il avait demandé aux forces de l’ordre de persuader les séparatistes de quitter les villages de façon paisible.

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