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NUSA PENIDA : UN PETIT BOUT DE PARADIS PROTEGE DU TOURISME

Partons à la découverte de cette petite île à l’est de Bali, petite pépite, Nusa Penida n’est pas plus grande que 200km2, en revanche, elle est bien plus grande que ses deux voisines, à savoir Nusa Lembongan et Nusa Ceningan. Nusa Penida est accessible par ferry ou speed boat à partir de Sanur. La traversée en speed boat est de seulement 30 minutes alors nous n’avons même pas eu le temps d’hésiter que nous voilà en route pour Nusa Penida. La première étape a donc été de se rendre à Sanur. Vous pouvez opter pour un taxi ou vous pouvez vous y rendre à scooter et le laisser au port. Tous les moyens sont bons !

Une fois arrivé à Sanur, vous aurez une panoplie de compagnies de speed boat qui essayeront à tour de rôle de vous faire choisir la leur. Je ne saurais du coup laquelle vous conseiller, juste histoire de ne pas se retrouver sur une barque (ce n’est évidemment pas possible), vous pouvez jeter un coup d’œil au bateau et ensuite vous diriger vers la compagnie que vous préférez ! Ensuite, vient la question du prix, n’hésitez pas à négocier le prix, surtout si vous êtes plusieurs !

Après avoir choisi notre compagnie, nous voilà en plein océan en direction de Nusa Penida. Nous accostons au port de Toyapakeh, au nord-ouest de l’île, ou dès le premier pied posé sur l’île, des nuées d’Indonésiens nous proposent soit de faire notre taxi, soit de nous louer des scooters.

Parfait ! Il nous fallait 3 scooters ! Préparez-vous à une légère hausse quant aux prix sur l’île. Une fois sur nos montures, nous sillonnons les routes avec comme programme dans un premier temps, le temple hindou Goa Giri Putri, Kelingking Beach, Angels Billabong, Broken Beach, Crystal Bay. Je ne pourrai pas vous décrire tous ces sites en détails, je vais donc vous parler de ceux qui ont le plus retenu mon attention et qui m’ont le plus marquée.

A commencer par Goa Giri Putri, le premier endroit que nous avons visité, à une quinzaine de kilomètres du port de Toyapakeh. Une route en bonne état longeant la côte nord de l’île, vous pourrez voir le Mont Agung, l’eau turquoise, et une partie de jungle. Une fois arrivé sur le parking de ce fameux temple, il faudra dans un premier temps grimper plus d’une centaine de marches pour enfin arriver face à un minuscule trou dans la roche. Après avoir crapahuté pendant quelques petites minutes nous voilà face à une telle immensité. Un temple dans une grotte de plus de 260 mètres de long, par endroit plus de 10 mètres de hauteur de plafond. Il paraît même qu’elle peut accueillir jusqu’à 5000 personnes lors des cérémonies. Dans cette grotte, il fait très sombre, mais les Indonésiens ont pensé à tout ! Ils ont installé des lampes (et mêmes des ventilateurs haha) le long du chemin pavé qui traverse cette dernière. Vous pourrez voir des stalactites, stalagmites ainsi que des chauves-souris.

Il s’avère que les « on dit » avaient raison, pour faire 15km, il vous faudra parfois faire 1h30 d’acrobaties sur votre deux-roues, ou devrai-je dire de moto-cross (mais avec un scooter haha). La route longeant le nord de l’île est en effet en bon état, celle qui va du centre à Crystal Bay également, en revanche toutes celles pour descendre aux spots du sud de l’île ne méritent pas le nom de routes !

Croyez-moi, on oublie vite l’état des routes quand on arrive sur des endroits comme Kelingking Beach : de ma vie, je n’ai jamais vu un endroit aussi impressionnant, aussi beau, aussi bleu ! Mes yeux ne savaient plus où regarder, partagés entre un sentiment de vertige, de liberté et de joie face à ce morceau de terre qui s’étend sur la mer bleue turquoise. Ajoutez à cela ces quelques îles minuscules qui rendent le paysage encore plus irréel.

Après en avoir pris plein la vue, nous avons décidé de nous rendre jusqu’à la plage, le « chemin/sentier », appelez-le comme vous voulez, est très dangereux et très peu, voire, pas du tout sécurisé, donc prenez garde en descendant et surtout pensez bien qu’il faudra remonter !

Après une trentaine de minutes pour descendre sur cet immense banc de sable blanc, nous voilà seuls face à cette beauté digne d’un rêve. Je vous épargne mon ressenti quant à la remontée… Juste qu’une fois en haut, votre corps est en pleine ébullition. Et vos jambes un peu flageolantes.

Là ressort cette question « Comment est-ce possible de croiser si peu de touristes quand on voit la richesse de ce lieu ? » Nous ne nous plaignons pas bien sûr, nous en sommes ravis ! En espérant d’ailleurs que ce petit bout de paradis mélangeant paysages de cartes postales, jungle sauvage et richesse culturelle soit encore préservé longtemps du tourisme de masse…

Margot Gavan

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