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NTB-NTT une autre Indonésie

Grande joie à chaque fois de s’aventurer sur ces îles. Afin d’être tranquille, je préfère partir la nuit pour la traversée de Lombok. Arrivé à Lombok vers les deux ou trois heures du matin, il fait bien frais. Tout le monde dort, même les animaux. Le ronron de la machine, la route défile, c’est excitant…

Déjà à Labuhan Lombok. C’est l’aube qui me cligne de l’oeil. Oh super, j’enchaîne presque de suite avec le ferry qui me transporte sur Sumbawa Besar, à l’ouest, au port de Tano. Derrière moi, les cimes du Rinjani resplendissent de beauté avec les premiers rayons de soleil.
Après une belle route nationale presque comme chez nous, me voici dans la première grande ville de l’ouest. Que l’embarras du choix pour aller se promener ! La presqu’île de Moyo fera l’affaire pour une baignade et de la bonne piste. Pour finir par Labuhan Ijuk, port traditionnel aux maisons sur pilotis avec pieds dans l’eau lors des grandes marées.

Sumbawa offre aussi quelques pics que l’on peut aller trouver à moto. La piste de Punik est superbe, elle se tortille comme un ver de terre et coupe la montagne en deux. Parler à ces gens, rire avec eux et être ici est toujours un miracle. Sumbawa, c’est aussi l’île des retenues d’eau. Il y a d’immenses réservoirs à l’intérieur des terres, le niveau de l’eau baisse tellement que l’on peut descendre dans le lit du barrage à moto même en plein mois de décembre.

Pour ceux qui aiment l’escalade, la forêt grimpante et sauvage avec des odeurs bien fortes, le mont Tambora est un site fabuleux où on peut observer des biches et des cerfs. A peu près trois jours d’escalade, avec une magnifique rivière en altitude.

Le centre de l’île est intéressant avec des pistes qui suivent le littoral. Parfois, il faut attendre la marée pour passer et quand c’est le roc qui se présente devant nous et qu’il nous dit « demi tour ! », on se retape tout ce qui a été fait avec le sourire en se demandant pourquoi les motos n’ont pas d’ailes.

Selon l’heure et les forces qu’il me reste encore, je peux demander l’hospitalité à l’habitant. Enfin, s’il y a des maisons ! Mais ici, heureusement, ce n’est pas le désert. En Indonésie, ne nous y trompons pas, ce n’est pas en kilomètres qu’il faut compter mais en heures… Alors le petit pondok, l’abri ou la maison de bambou sont toujours les bienvenus pour faire une pause. Chez l’autochtone, c’est bien sûr plus sympa, d’autant que l’ambiance se décontracte toujours très vite.

Je file vers l’est en faisant un grand détour par le nord-est. La piste est totalement lunaire, pierreuse à souhait, de petites baies et autres criques s’enchaînent dans des « monte et descend » pas possibles.
Une halte dans la ville de Bima, presque tout à l’est. Ville très animée et très folklorique, on s’y amuse si on sait regarder, la rue est un vrai théâtre, la place centrale est géniale. J’arrive sur Sape par l’arrière-cour, sur une piste qui se finit en chemin. J’arrive en contre-haut, le ciel m’offre une vue époustouflante sur les baies alentour.

Le lendemain soir, c’est le départ pour Wekelo. Seulement deux par semaine sur cette destination. Dans le ferry, nous sommes vraiment comme des sardines, à ciel ouvert, bien serrés les uns contre les autres, entourés de denrées plus ou moins odorantes.

La prochaine île sera Sumba, bien plus intéressante sur le plan culturel. Malgré le fait qu’elle soit à majorité protestante, elle est restée très animiste et bien sûr, les esprits des forces de la vie sont présents partout.

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