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Mon Bali, par Jean-François Callarec

Pourquoi Bali ?

J’ai découvert Bali en revenant d’une mission humanitaire aux Moluques, en 1999, pendant le conflit. Je travaillais pour Médecins Sans Frontières et j’ai débarqué ici en bateau puis par la route, en bus. Mais je suis vraiment installé sur l’ile avec ma femme et mes enfants depuis 2004. Ca fait 25 ans que je bosse pour des ONG, donc je voyage beaucoup en Asie et en Afrique. Je viens à Bali pour me reposer et voir ma famille, évacuer et me ressourcer avec mes proches. Ma sœur vit également sur l’ile.

Qu’est-ce que tu fais à Bali ?

Lorsque j’ai débarqué, je devais partir pour une mission de consultant dans la région d’Atambua, au Timor oriental. J’étais censé rester huit jours, j’y ai passé quatre ans et demi… Je travaillais dans un camp de réfugiés pour l’aide sanitaire. C’est là que j’ai rencontré ma femme. En 2002, j’ai passé 6 mois à Poso pour un programme de construction de maisons en kit. J’ai ensuite été 4 ans à Aceh pour aider les victimes du tsunami de 2004. J’ai eu envie de faire un break. On s’est installé ici parce que c’était plus simple pour les enfants, il y a des infrastructures pour eux. Ils ont 9 et 8 ans, ils s’éclatent. Après 8 mois, j’ai dû repartir pour une nouvelle mission.

Quels sont tes rapports avec la communauté francophone ?

Quand j’ai débarqué à Bali, je ne connaissais personne. Depuis, pleins d’amis français, notamment des gens de l’humanitaire, sont venus s’installer ou passer un peu de bon temps. Et puis, il y a aussi ma sœur. En général, les amis qui viennent passer quelques jours sont rarement déçus.

Si on te demandait un endroit pour manger ?

J’ai découvert un super restaurant tenu par un Belge, « Au comme il faut », à Sanur. C’est vraiment bon et pas cher. C’est ouvert sur la plage juste à côté du Hyatt Hotel. Sinon, je vais parfois à « l’Assiette », un resto français sur Jalan Merthanadi, Kerobokan, tél. (0361) 735 840.

Un artisan hors du commun ?

Je sais que tous les francophones qui vivent à Bali connaissent cet endroit, mais j’adore aller à Golden Village regarder les pierres chez Thomas. Sinon, il y a Made, le tatoueur du Demon Tattoo à Legian. D’ailleurs, il vient de me faire le drapeau breton sur le mollet, un « Gwenn Ha Du », et j’en suis très fier ! Jl Double six, tél. (0361) 730 470 ; courriel : [email protected]

Et où sors-tu ?

Je sors très peu, j’aime cuisiner et je préfère les diners à la maison avec des amis. Mais je vais quand même de temps en temps chez Renée au Blooming Village à Umalas, boire un verre autour d’une partie de pétanque.

Un endroit pour une escapade ?

J’adore Sanur, c’est très paisible et j’y vais souvent pour me promener. Sinon je suis parfois des copains fans de plongée. J’ai aussi découvert le karting du dimanche, c’est vraiment top ! On y va entre amis et on se fait le super circuit qui est au début de Bukit, dans le sud de l’île, baligokartrental.com, tél. 0361 78 88 303, Komplek GWK, Jl Uluwatu Ungasan, Jimbaran.

Alors, Bali, c’est le paradis ?

Sans aucun doute. Quand je me retrouve pendant trois mois sous 49 degrés dans une tente au Soudan, je rêve des 15 jours de repos ici. Dans des pays en conflit où la vie est difficile, tu réalises la chance que c’est d’être à Bali. Ils ont des progrès à faire niveau pollution, mais je pense que c’est en train de changer. Alors bien sûr, Bali est un paradis…

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