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MON BALI PAR ALAIN MIGNONNEAU

Qu’est-ce qui vous a amené à Bali ?
Je suis un ancien col blanc pour une multinationale bancaire puis dans le tourisme d’affaires, en France et en Australie notamment. Depuis cinq ans je suis un (jeune) retraité. A 56 ans, je profite de la vie et de ma famille. Nous vivons entre l’Australie et Bali, mais comme nous sommes passionnés de voyage, c’est difficile pour nous de poser très longtemps nos valises quelque part. Nous avions eu l’occasion de nous rendre à Bali pour des vacances mais c’est le retour d’expérience très positif d’amis qui nous a convaincu d’avoir une résidence secondaire à Bali.

Hormis les voyages, quelle est votre grande passion ?
Sans aucune hésitation : le sport. Pendant très longtemps j’ai joué au tennis mais une blessure aux ligaments croisés m’en empêche à présent. Et puis à Rome il faut vivre comme les romains, donc avec ma nouvelle vie entre l’Australie et Bali je me suis mis au surf…un peu tard puisque j’avais 40 ans. Mais ça prouve qu’il n’est jamais trop tard pour démarrer une activité ! Mon bon plan c’est « Suny Surf Shop » à Kuta. Adu -le patron- en plus d’être un excellent instructeur, propose de bons tarifs pour des planches de qualité.
Mais je suis vraiment un surfeur moyen donc ne comptez pas sur moi pour vous donner les meilleurs spots avec d’énormes vagues, je laisse ça à ma fille Chloé qui est excellente surfeuse. Elle m’a traîné à Serangan une fois et bien, je m’en souviendrai longtemps… Je pratique très modestement cette discipline à Kuta beach.

Et la pratique du yoga alors ?
Mais ça, ce n’est pas un sport ! Enfin, l’aspect physique c’est juste un moyen pour te libérer des contraintes du corps. Pour moi, c’est une discipline spirituelle. Et bien sûr que Bali est une terre propice à la pratique du yoga. Il y a énormément de salles et de guru. En ce qui me concerne, je recommande Olop studio à Seminyak car Olop est tout simplement le meilleur. Il est dans la recherche du détail et de la précision, c’est fascinant. Et surtout ne vous prenez pas la tête pour aller faire du shopping dans les boutiques branchées de yoga à Canggu. L’objectif c’est d’oublier le corps donc un simple vêtement confortable et ample fait très bien l’affaire.

Vous êtes végétarien, avez-vous des bons plans à divulguer ?
Effectivement, cela fait déjà 23 ans. Et je le suis car je souhaite défendre la cause animale. Ma conscience n’est pas tranquille si je mange de la viande. Cela s’est fait progressivement, d’abord en supprimant les viandes rouges puis blanches, etc… Ma cantine veggie à petits prix et qui était assez secrète mais qui devient de plus en plus fréquentée, c’est The Tasty Vegan restaurant (Jl. Raya Basangkasa. Seminyak). Nyoman et sa femme on créé un petit jardin, havre de paix et y proposent une carte qui met à l’honneur les produits frais. Je vous conseille la glace vegan à l’avocat, faite maison bien sûr ! Pour de la nourriture occidentale vegan, on se rend souvent au Peloton Supershop (Jl. Pantai Berawa.Canggu) vous y trouverez de bons burgers et tacos. Sinon le dimanche, dès l’ouverture, filez au marché bio
de Canggu : le 1er étal sur la droite est le meilleur, vous y trouverez des bananes rouges à se damner !

Une boutique à conseiller ?
A Kuta, il y a deux Australiens qui récupèrent le plastique trouvé sur les plages pour en faire des ailerons pour les planches de surf. C’est la e-boutique EcoFins par Five Oceans : https://five-oceans.co/ecofin/

Bali c’est le lieu pour se chouchouter non, surtout après les douleurs du sport ?
Ah ça, je ne m’en prive pas. Je recommande le spa Body Fit (à Kuta). Si vous vous y rendez avant 13h, il y a 30% de remise. C’est aussi ça Bali : savoir prendre le temps de soigner son corps.

Encore un rêve à accomplir à Bali ?
Je pratique le tennis beach, un sport de plage inventé par des italiens. Les points se comptent comme au tennis. La raquette est comme un paddle (en moins épais) et la balle est un peu plus molle qu’au tennis. Enfin, le filet est à 1,70m de hauteur. Je rêve de créer un club de tennis beach à Bali. Mais c’est compliqué, pour obtenir certaines autorisations de pratique sur la plage. Et aussi, les raquettes coûtent très cher (près de 200 euros) donc ça n’est pas encore accessible pour tous.

Alors Bali, le paradis ?
Il y a quelques coins qui ont encore un peu d’authenticité comme à Uluwatu, quoique…tout change très vite. Regardez Canggu ! Si on veut vraiment retrouver la nature du Bali des années 70’s, pour être honnête, il faut en fait rayonner vers d’autres îles. D’ailleurs, à Sumba, je vous conseille le Watukaka Resort tenu par des compatriotes Français.

Meryam El Yousfi

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