L’Indonésie a finalement autorisé un groupe de migrants tamoul du Sri Lanka à accoster dans la province d’Aceh après les avoir confinés sur leur bateau endommagé pendant une semaine. Les autorités insistent néanmoins sur le fait qu’ils seront remorqués en haute mer dès que les réparations seront terminées.
Les associations humanitaires ont critiqué l’attitude de l’Indonésie à l’égard des 44 hommes, femmes et enfants et le projet de les abandonner à leur sort dans les eaux internationales de la part du gouvernement régional d’Aceh.
Les réfugiés étaient déjà logés dans des tentes depuis que le mauvais temps a commencé à sévir sur les côtes indonésiennes ces derniers jours.
Ces réfugiés essayaient de rejoindre le territoire australien des îles Christmas lorsque le moteur du navire est tombé en panne près des côtes de Sumatra. Ils étaient en mer depuis un mois après avoir quitter l’Inde sur un bateau battant pavillon indien. Amnesty International affirme que ces réfugiés ont quitté le Sri Lanka à cause des persécutions qu’ils subissent.
Les fonctionnaires de la commission des Nations Unies sur les réfugiés se sont vu refuser l’accès à ces boat people par les autorités indonésiennes. Plus tôt dans la semaine, la police a même tiré en l’air afin de dissuader six femmes de débarquer du navire.
L’an dernier, cette même province d’Aceh avait ouvert ses portes aux Rohingya musulmans fuyant les persécutions au Myanmar. Les autorités indonésiennes ont affirmé que la situation était cette fois différente parce que ces migrants essayent de rejoindre l’Australie.
