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Mark Baker: un dieu de la nuit au Panthéon de Bali

Ancien champion du monde de skateboard, Mark Baker, petit Anglais de Brighton débarque un jour à NYC. En quelques années, il devient l’une des plus grandes figures de la nuit. Créateur du Buddha Bar, ou encore de The Mansion, il réunit lors de ses soirées les plus grands, de Sean Penn à Leonardo Dicaprio, en passant par les plus beaux top modèles du monde. Aujourd’hui, il travaille à Bali et dirige la nuit du Townhouse. Interview d’un géant.

Après 30 ans à New York, tu t’installes à Bali. Tu t’ennuyais ?

New York était et restera toujours fou ! Mais après autant d’années, le milieu de la nuit a commencé à changer. Tout est devenu une question de business. Tu rentres en club si t’as de l’argent, pas parce que tu fais partie de la famille. Il n’y a plus de vrais VIP. C’est l’influence de Las Vegas. Quand j’ai commencé à faire des soirées, à monter des clubs, le principal but était de s’amuser. On n’avait pas besoin de payer qui que ce soit pour venir aux soirées. Naomi Campbell, Christy Turlington et tous les autres, on était une vraie bande, une famille ! Même si j’ai du respect pour la nouvelle génération, ce n’est pas mon truc.

Tu trouves ton compte à Bali ?

C’est compliqué. Bali fonctionne par vagues. Ça va, ça vient. Et pour le moment, l’île n’arrive pas à accumuler assez de fêtards sophistiqués pour remplir un club tous les jours de la semaine. Autant te dire que tu ne rentres pas au Townhouse si tu as la combinaison casquette/marcel/tongs. Et les autres sortent deux fois par mois. Mais j’ai vécu des moments complètement dingues ici, comme la soirée Millenium sur la plage pour le passage à l’an 2000. Des milliers de personnes du monde entier étaient réunies au milieu des ogoh ogoh en feu. C’était fou !

Tu dors maximum 4h par nuit, c’est quoi ta drogue ?

C’est un job compliqué, un jour, je vais mourir d’une crise cardiaque, c’est sûr. Mais heureusement, derrière toutes ces heures passées à bosser, il y a une récompense, celle de voir un club bondé de monde, dans l’enthousiasme et l’euphorie. Ça ne dure pas longtemps, une heure ou deux, mais tu t’arrêtes un moment, tu t’assoies, tu les regardes et tu ressens de la fierté. Ce moment d’extase, ces gens le vivent grâce à toi. Ils relâchent tout. C’est ça ma drogue.

Townhouse, Jl. Laksamana n° 151, Seminyak. Facebook : TOWNHOUSEBALI, courriel : [email protected]

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