Le Groupe de travail pour les Droits de l’Homme a exprimé son appréciation envers la position de l’Indonésie qui, avec 31 autres pays, a décidé de s’abstenir d’utiliser la peine de mort conformément à une résolution des Nations-Unies proposée lors d’une assemblée générale à New York mardi.
“La position de l’Indonésie est un choix modéré au regard de la situation actuelle si l’on considère la mise en oeuvre de la peine de mort en Indonésie, sans oublier les négociations sur le code pénal à l’assemblée, qui continue de considérer la peine de mort comme une sanction légale”, a dit Muhammad Hafiz, le responsable de ce groupe.
Lire aussi :
L’INDONESIE POURRAIT UN JOUR ABOLIR LA PEINE DE MORT
Lors de l’assemblée, 117 pays (dont ceux qui n’utilisent déjà plus cette sanction) ont voté pour le moratoire tandis que 40 l’ont rejeté. Parmi les nations de l’ASEAN, les Philippines se sont abstenues, le Cambodge s’est prononcé pour et la Malaisie et Singapour l’ont rejeté.
“Les pays de l’ASEAN sont à un croisement en ce qui concerne la façon de gérer la criminalité, notamment au sujet de la drogue”, a pour sa part affirmé Daniel Awigra, le directeur du groupe de travail onusien pour cette région du monde.
Il a rappelé que la peine de mort allait à l’encontre des Droits de l’Homme et n’avait jamais prouvé son efficacité comme mesure dissuasive.
Lire aussi :
L’ANCIEN PRESIDENT HABIBIE CONTRE LA PEINE DE MORT
Le président Jokowi à la peine… de mort
