Meilleurs voeux 2012 de bonheur et souhaits de longévité à tous ces peuples, à ces visages qui composent ce grand archipel de plus de 17 000 îles. Merci à tous ceux qui me font rêver à chacun de mes passages sur la terres de leurs ancêtres. Que 2012 soit une année de méditation et de respect de l’autre par-delà nos différences.
Thierry Robinet
– Haut Mahakam, monts Muller, près de la frontière avec le Sarawak malaisien. Au bord du fleuve, c’est là que tous les enfants se retrouvent en fin de journée pour s’amuser et garder les plus petits. La pluie au quotidien et un grand parapluie pour protéger tous ces enfants de race mongoloïde.
– Amtan Malyo, guerrier et chasseur redoutable, la boucle d’oreille confectionnée avec un morceau de bambou dans le lobe. Décoration au quotidien dans cette partie des montagnes papoues.
– Bai Rochak et Bai Pacicik, épouses des shamans en tenue d’apparat lors d’une cérémonie où l’on convie les ancêtres à revenir dans la maison de clan, l’uma.
– Torrent aux eaux tumultueuses, la Heime traverse le territoire des Una dans les hautes montagnes Jayawijaya en Papua. Biang Balyo, à l’aide d’un énorme caillou qui lui sert de percuteur, va briser une roche basaltique à ses pieds pour en dégager la veine centrale qui, taillée et polie, deviendra une herminette pour la guerre ou la culture, fierté du peuple Una. Tout cela sous l’oeil de ses frères de clan.
– Le bout du monde en terre Korowai, en pleine jungle. Le rêve de beaucoup d’entres nous, de pouvoir posséder une maison dans les arbres et rêver au son des chants d’oiseaux. Ces deux femmes Korowai sont les gardiennes des lieux, à Mabul.
– Trois jeunes femmes du clan Kowoyap, de l’ouest du fleuve Eilanden, attirées par les festivités chez un cousin Korowai proche du hameau de Mabul. Particularité unique, ces 3 jeunes filles sont anthropophages. Certains membres du clan Kowoyap ainsi que le clan Kassowary restent les deux seuls groupes à manger de la chair humaine en Papua.
– Ida Pedanda Ayu Ari, prêtresse de Klungkung, en cérémonie de prières lors du décès d’un membre de la famille de Griya Pidada. Les prêtresses sont considérées comme les égales des prêtres – pedanda – et ont reçu la bénédiction du banjar pour les représenter.
– Teu Cukrumanei, Teu Totot et ses compères lors d’une scène de transe dans l’uma du shaman Teu Rochak, rencontre avec l’audelà, le rêve au dessus des arbres de la grande forêt.