La communauté internationale vient de condamner la flagellation publique des criminels dans la province indonésienne d’Aceh, dénonçant des actes de cruautés.
L’an dernier, le président Joko Widodo avait déjà appelé à mettre fin à cette pratique à Aceh.
Suite à cette vague de protestations, ce jeudi les responsables locaux ont déclaré changer cet usage en ne le rendant plus public.
La flagellation est une punition courante dans la région très conservatrice de l’île de Sumatra. 98% des cinq millions d’habitants d’Aceh sont musulmans et sont soumis à la loi islamique.
Deux chrétiens indonésiens ont pourtant été fouettés en février pour avoir joué à un jeu d’arcade considéré comme violant cette dernière.
Des bouddhistes indonésiens ont également été frappés de coups de bâton en vertu de la charia.
Les non-musulmans peuvent normalement choisir, soit une flagellation douloureuse, soit une longue procédure judiciaire et une peine d’emprisonnement.
La consommation d’alcool, les jeux de hasard ou les actes homosexuels sont punis, jusqu’à des centaines de coups de fouets.
Suite à la pression mise par le groupe de défense des droits de l’homme, les autorités sur place ont donc instauré une nouvelle règle qui reste encore à définir plus précisément. Celle de châtier dorénavant les criminels derrière les murs de la prison, à l’abri des regards.
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