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Kadek Ardita : la tatouage c’est rock n’roll, mais plus tabou

Ancien peintre-dessinateur, tatoueur autodidacte depuis 23 ans, Kadek Ardita grave de son encre la faune de Canggu tous les mardis soir à Deus. Mais celui qui a fait son premier tatouage sur son mollet gauche avec une dynamo est aussi marié et a deux enfants. Quand un « tradi » de Karangasem sévit au temple du rock & roll… Interview sage et avec le sourire s’il vous plait !

Etre tatoueur, c’est être un artiste ou un faussaire ?

« Si on dit que je suis un artiste, ça me plait. Si on dit que je suis un faussaire, alors ça doit venir du client, parce qu’il m’a demandé de reproduire un certain motif. Mais quand ça vient de moi, on peut dire que c’est de l’art. Avant, je voulais m’exprimer, exprimer mon âme avec mes dessins. Maintenant, grâce au tatouage, c’est devenu ma profession. »

Est-ce que tout le monde mérite d’être tatoué ?

« Je dirais plutôt que tout le monde peut se faire tatouer, sans exception. Ah oui, si, les enfants, il faut au moins attendre qu’ils soient sortis de l’école. Je dirais qu’à partir de 15 ans, c’est ok… Par contre, ma femme n’est pas tatouée ! Interdit ! Elle n’a qu’une petite mouche sur le menton. Avec moi, ça suffit pour nous deux, j’en ai partout ! »

Ca ne te gonfle pas que le tatouage soit devenu un truc à la mode ?

« Y’a du bon que ce soit à la mode aujourd’hui. Pour le genre que ça donne, c’est rock n’roll ! Mais ça n’a plus une image négative, de voyou, de gars de la mafia. Aujourd’hui, j’ai même des grands-pères qui viennent se faire tatouer. Ce n’est plus tabou ! Tant mieux car mon rêve, c’est d’avoir mon propre studio, pour mieux subvenir aux besoins de ma famille. »

Deus Ex Machina, Jl. Batu Mejan 8, Canggu, tél. (0361) 36 83 395,
Facebook : Deus Bali.

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