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JOSHUA DISTRICT, BLACKBEAH, AMELIE LENS, MADE AGUS WIDNYANA, CUSHCUSH GALLERY



< vendredi 11 janvier>
Soirée house au Joshua District
Fondé par une famille tchèque, le Joshua District est une sorte d’éco-village au-dessus du Tanah Lot à base de conteneurs, aménagés et stylisés, pour une ambiance urbaine au milieu des rizières et dont le maître-mot est recyclage et créativité débridée. Un mélange de galerie artistique, villas atypiques, boutiques, boulangerie mais aussi de bar restaurant dont nous vous parlerons plus en détail dans l’édition de février 2019 ! En ce début d’année, cette famille de créateurs vous propose une soirée musique house et électronique, en y mêlant une expérience visuelle et sonore unique. Couleurs et formes géométriques minimalistes réunies en un puzzle circulant autour de vous, que chacun peut interpréter selon son point de vue. « Recycler ou mourir », voilà la devise de Joshua District. Un univers très intéressant, entre récupération et sensibilisation pour la créativité et la transformation des objets qui nous entourent. Cette soirée est une première édition organisée avec SiluetBali, regroupant des DJs locaux et internationaux : Bas Ibellini, Gescu, Latex, Robin Ordell, PNNY… Une soirée festive, où vous pourrez manger, apprécier ce lieu original et danser jusqu’à 6h du matin !
Joshua District, Jalan Kebo Iwa, Pangkung Tibah, Kediri, Tabanan.
www.joshuadistrict.com

<tous les mercredis et jeudi du mois>
Le réalisateur Jean Becker et les aborigènes d’Australie au Black Beach

Le Black Beach met à l’honneur pour ce début d’année le réalisateur français Jean Becker, connu pour présenter dans chacun de ses films la France rurale. Le jeudi 3 janvier débutera par « L’été meurtrier », avec Isabelle Adjani et Alain Souchon ; en 1976, Eliane vient aménager avec ses parents dans un village de Provence. Très vite, elle se marie avec un homme, et découvre petit à petit tous les secrets qui entourent son existence… Le 10 « Les enfants du marais », en 1932 Riton et Garris s’installent tous les deux au même endroit avec leur famille, une amitié se lie entre les deux hommes, pourtant les parfaits opposés mais tous deux liés par la liberté. « Effroyables jardins », le 17 janvier, racontant l’histoire de Lucien un adolescent qui ne comprend pas pourquoi son père, un instituteur respecté, se ridiculise à jouer des numéros de clown et c’est un ami qui lui dévoilera l’origine de cette vocation apparue pendant la guerre. Le 24 janvier, « Dialogue avec mon jardinier », un peintre qui retourne vivre dans son ancien village et retrouve un ami d’enfance qui devient son jardinier… Remémorer des souvenirs lui permet de donner un nouveau sens à sa vie. Pour finir janvier, le 31, « La tête en friche », une histoire touchante entre un homme ne sachant presque pas lire, et une vieille dame perdant la vue, et eux deux ils vont se soutenir dans leur quête du bonheur. Les mercredis du mois de janvier mettront à l’honneur les aborigènes d’Australie, en commençant le 2 par un documentaire « Our Generations » de Sinem Saban, sur la vie des autochtones dans le territoire du nord de l’Australie, leur bataille pour conserver leurs terres, leur culture et leur liberté.
Le 9 janvier, « Where The Green Ants Dream » de Werner Herzog ; un géologue est employé pour cartographier les sous sol d’une zone recouverte de fourmis. Certains aborigènes vont gêner son travail car pour eux les fourmis rêvent à cet endroit, s’ensuit alors un procès devant le tribunal du Commonwealth… Le 16 « The Tracker » de Rolf de Heer, en 1922 un australien autochtone est accusé d’avoir assassiné une femme blanche, trois hommes se mettent donc à sa poursuite. Le 23, « Ten Canoes » de Rolf de Heer, qui est une histoire dans une histoire, où un vieil homme raconte les péripéties de son peuple et de sa terre. Le mois se terminera avec « Australia » le 30, de Baz Luhrmann, où dans le nord de l’Australie avant la seconde guerre mondiale une aristocrate anglaise hérite d’un territoire de ses ancêtres, et afin d’éviter un complot, conclut un pacte avec un homme pour protéger sa nouvelle propriété.
Black Beach, Jalan Hanoman, Ubud.

<samedi 5 janvier à partir de 23h>
Amelie Lens, DJ belge à Seminyak

Pour ce début d’année, l’artiste belge à l’ascension fulgurante Amélie Lens débarque au Jenja. En un peu plus d’un an, elle est passée de l’anonymat dans le monde des DJs, à l’une des artistes les plus recherchées par les producteurs. Amélie est déterminée, aux commandes sur scène comme en studio, elle fait preuve de beaucoup de sang froid, et n‘hésite pas à se mêler à la foule… Pour elle, lorsque le public ne lève pas les bras et ne saute pas constamment, ça ne fonctionne pas alors elle adapte systématiquement sa musique. Son premier album Lyase présente une touche italienne qui plait à ses fans. Amélie enchaine les soirées, elle a même lancé son propre événement où elle invite les plus grands DJs du moment à la rejoindre.
Jenja, Jl. Nakula 18, Seminyak. Entrée : 300.000rp

<du 1er au 31 janvier>
Made Agus Widnyana de retour au Paradiso Ubud
Bali a su conserver ses traditions qui enchantent toujours les visiteurs étrangers ; les danses balinaises expriment l’âme du peuple balinais et ses croyances religieuses. L’art du wayang topeng, où les danseurs portent des masques, en plus d’être une tradition culturelle et religieuse est un mode d’expression artistique. Il y a un an, en janvier 2018, Made Agus Widnyana avait beaucoup impressionné le public à la galerie d’art de Paradiso avec ses masques balinais traditionnels, inspirés également par l’influence de sculpteurs occidentaux qu’il avait découverts sur des cartes postales. Cet artiste, créateur reconnu qui expose dans le monde entier, notamment au Japon, revient cette année à Paradiso pour présenter cette fois une autre facette de ses talents d’artiste : la peinture sur toile. Il ne se rattache à aucun style en particulier et se laisse guider par ses états d’âme, l’amenant à détruire beaucoup d’ébauches pour accepter finalement quelques toiles qui constituent son œuvre pluridisciplinaire, entre traditions et renouveau.
Paradiso Ubud, Jl. Gootama Selatan, Ubud 

< Jusqu’au 7 janvier>
CushCush Gallery x Singapour « The Garden »

Sortons un peu de Bali avec cet événement organisé à Singapour par la célèbre galerie CushCush, basée à Denpasar, sur laquelle nous avons fait notre couverture au mois d’octobre dernier. L’exposition « The Garden » présente à l’American Club de Singapour des artistes essentiellement balinais dont les œuvres incarnent l’esprit de la nature, des paysages et de la beauté de Bali. Il est vrai que l’île des dieux impressionne souvent par sa végétation et la sérénité qui s’en dégage. L‘eau se mêle également à cet univers, sous forme de conduits d’irrigation et de bassins, accompagnée par les animaux et insectes de ce paradis tropical. Ces jardins ne sont pas seulement beaux, ils sont aussi essentiels pour réaliser les offrandes des Balinais aux dieux, mais aussi utilisés pour le bien-être et la guérison. Singapour est elle-même considérée comme une ville jardin depuis 1967, par son parfait mélange entre nature et infrastructures modernes. Les murs végétaux bordant les routes, les jardins emblématiques de la baie… De Bali à Singapour, le désir universel de nature et de beauté demeure. Ainsi, plusieurs artistes talentueux seront présentés dans cette exposition, présentant une dimension importante de Bali ; Putu Sutawijaya avec l’oeuvre du « Holy Garden », des croquis et peintures de Nyoman Wijaya, mais aussi une artiste multimédia comme Davina Stephens… et plein d’autres ! Un événement créatif et rempli de beauté à ne pas rater si vous êtes de passage à Singapour.
Infos : [email protected]
American Club, 10 Claymore Hill, Singapour.

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