Le président Jokowi s’est dit déterminé mardi à “empêcher la montée du radicalisme”, après des indications comme quoi les islamistes projetaient de déstabiliser son gouvernement.
Des officiels ont en effet affirmé qu’il y avait une inquiétude grandissante au sein du gouvernement depuis qu’une centaine de milliers de musulmans menés par les associations radicales ont envahi les rues de la capitale le 4 novembre dernier pour demander l’emprisonnement du gouverneur de la capitale pour blasphème.
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le chef de la police nationale Tito Karnavian a informé la présidence lundi d’une menace pour le parlement lors des prochaines manifestations des islamistes prévues ce vendredi et le 2 décembre prochain.
‘Il y a des intentions cachées par certains groupes d’entrer et d’occuper le parlement”, a-t-il indiqué.
“Si (ces actions) ont pour but de renverser le gouvernement, c’est une violation de la loi”, a ajouté Tito Karnavian.
Le président indonésien a blâmé certains “acteurs politiques” pour les violences qui ont été perpétrées lors de la manifestation du 4 novembre dernier, sans nommer personne.
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Il a depuis conduit des entretiens avec plusieurs politiciens, leaders religieux, militaires et partis politiques afin de réaffirmer l’unité de son gouvernement et le soutien de l’establishment.
“Je veux mettre l’accent sur l’esprit de pluralisme”, a-t-il dit aux reporters après une réunion au palais présidentiel sur ce dossier.
“Le gouvernement est déterminé à empêché la montée du radicalisme dans ce pays’, avait lancé plus tôt le président lors d’un discours devant le parlement.
Megawati Sukarnoputri, la présidente du parti qui le soutient et le leader de l’opposition Prabowo Subianto ont également appelé au calme.
Hier, le président a également essayé de rassurer les investisseurs. L’Indonésie est la plus grosse économie du Sud-Est asiatique.
D’après Reuters.
