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Histoire d’éclairer vos lanternes… à la bougie

Ah, le romantisme spontané et involontaire d’un dîner aux chandelles pour cause de mati lampu (coupure d’électricité)… Longue vie à cette non–Saint-Valentin improvisée à la manière d’un non-anniversaire fou comme ceux d’Alice, du chapelier et de son lapin ! En imaginant que vous ayez eu le temps de cuisiner ou de rapporter les bungkus à la maison avant que PLN ne décide de couper l’électricité – pour une raison qu’il est somme toute préférable de ne pas connaître – il vous reste à trouver les bougies, les bougeoirs, les allumettes (humides) ou le briquet (vide), allez, il y a bien encore un peu de batterie sur votre portable pour vous orienter. On évitera les bougies d’anniversaire en paraffine, elles fondent super vite, coulent partout et n’éclairent pas grand chose.

Si vous comptez continuer la soirée sur le même thème romantique enflammé, je ne vais pas tenir la chandelle en donnant des conseils, mais attention tout de même aux flammes nues (flammes avec un « l » et un « a ») aux abords des moustiquaires : on fait difficilement plus dangereux. Maintenant, si au clair de la lune, votre chandelle est morte, vous pouvez toujours allez frapper chez votre ami Gede pour qu’il vous prête sa lume (oui sa lume, une lumière quoi), mais il serait peut-être plus malin de faire un petit stock de bougies en tous genres pour ne pas être pris de court lors de la prochaine coupure d’électricité ou tout simplement qu’on a envie de bougies parce qu’on trouve ça joli, les bougies.

Et pour démontrer que Confucius n’a pas dit que des trucs super smart, voire même des trucs assez proches des 3 premières lettres de son patronyme, par exemple : « l’expérience est une bougie qui n’éclaire que celui qui la porte », voilà un petit peu de mon expérience pour vous éclairer sur le shopping-bougies à Bali.

Bougie à l’américaine, à la française, à la balinaise ?

Mon nez et ses tocades, avec qui vous êtes déjà familiarisés si vous avec lu la Smart’aine de janvier 2014 (au lieu de seulement vous en servir comme fond de litière pour le chat, ce qui est à mes yeux un usage déjà fort acceptable), vous conjurent d’éviter les mélanges de la marque américaine « Candle-lite » si vous comptez m’inviter à dîner… Sinon, et si tant est que vous aimiez ces outrages olfactifs – qui sont aux parfums délicats des bougies à la Française (Glow, Beachwalk, Level 1, emplacement A11) ce que les Quality Street sont aux chocolats – vous trouverez au Ace Hardware de Kuta Central Parkir, dans le premier rayon sur la gauche en entrant, des bougies parfumées « Candle-lite », à la cerise noire, au melon frais, à la vanille crémeuse, à la noix de pecan caramélisée, au crumble pomme cannelle, pour 150 000 rp les 510g présentés dans un pot en verre façon conserves maison. Puisque vous y êtes, vous pourrez aussi y acheter 12 chandelles non parfumées (au cas où vous changiez d’avis et décidiez quand même de m’inviter à dîner) pour 32 000 rp, et faire votre choix parmi les modèles de petits bougeoirs en verre tout mignons tout simples de 20 500 à 36 500 rp.

Mais figurez-vous qu’il n’est pas nécessaire de se tourner vers ces produits d’importation Made in France (made pas Made) ou Made in US (toujours pas Made, il n’aurait pas le visa pour les USA de toutes façons) et leur empreinte carbone – tiens le retour de la Khmer verte – pour éclairer sa maison d’une douce lumière vacillante. Natural Light Candle Company confectionne depuis plus de 10 ans à Sanur des bougies, certaines en pure cire d’abeille et d’autres avec un peu d’huile de palme dedans mais jamais au grand jamais de paraffine. Elles sont sublimes, faites et peintes à la main, parfumées (ma préférée étant celle à la figue qui me donne envie de parler avec un drôle d’accent du sud) ou pas (histoire de ne pas interférer avec les arômes du dîner). L’atelier sur la Bypass se visite, mais le point de vente exclusif à Bali est Toko Candela Jl. Pengubangan Kauh, à Kerobokan (la première rue à droite après Global Extreme en venant de Seminyak), ouvert depuis juin 2013 et tenu par la charmante Sixta. Les prix sont fort raisonnables (à partir de 50 000 rp pour celles à base d’huile végétale, 100 000 pour celles en cire d’abeille, 220 000 rp pour le grand modèle dont la flamme se ravivera encore et encore pendant 120 heures). Le petit message avec les conseils pour l’entretien des mèches et un petit mot de Kelly la créatrice est un petit plaisir supplémentaire à ne pas manquer.

Dans la boutique Kado (Saraswati Papers, Jl. Batubelig n°100) on trouve des cubes de bougie, aussi « Made in Bali » (par Made qui sait…) avec des fèves de cacao, des grains de café, ou des bâtons de cannelle incorporés dans les bougies, elles sont toutes vendues dans de belles boites en papier (recyclé) doré de Sarawati Papers pour 82 500 rp.

Des bougies qui durent sept ans !

Volcania Candles fabrique à Ubud des bougies raffinées sculptées à main à la façon des piliers et murs des maisons balinaises mais elles ne sont pas en vente à Bali, on est un peu vexé mais on s’en moque et on aime d’autant plus Natural Light ! Si vous nous lisez de plus loin, vous pouvez les voir et les acheter là [->www.volcanicacandles.com]. Et last but not least, des bougies qui peuvent éclairer en moyenne 7 ans, et oui 7 ans – je vous expliquerais bien comment on arrive à cette étonnante conclusion mais j’ai la flemme – à savoir les loupiotes joliment déguisés en bougies par IndoLED et en vente à Insens’o (Jl. Basangkasa n°45, tél. (0361) 847 5811). Les flammes y sont parfois volages, elles changent de couleur, ou pas si on veut rester réaliste, et sur certains modèles on peut ajouter des huiles parfumées pour faire vraiment comme des bougies… parfumées. Intérêt supplémentaire de ces LED (en plus de leur qualité quasi immarcescible), c’est qu’ils ne mettront pas le feu à vos moustiquaires lors de vos flamboyants ébats… mais bon, ils ne serviront pas à grand chose en cas de mati lampu ! Les prix sont étonnements comparables à ceux des bougies qui brûlent les doigts. Mes préférées sont les bougies bouddha en résine imitant parfaitement la couleur d’une flamme pour 49 000 et 199 000 rp, et le set de 3 grosses bougies cylindriques blanches pour 390 000 rp… mais les goûts et les couleurs (au fond du magasin sur la droite).

Et les bougeoirs, vous y avez pensé ?

Tant que j’y suis voici où trouver pléthore de photophores, porte-bougies et chandeliers. Les magasins de déco – pardon de life style, home style, interior-design – ne manquent pas à Bali, je ne peux évidemment pas tous les citer ici, mais j’aime particulièrement les photophores en terre cuite ajourée comme de la dentelle de Mercredi (au tout début de Jl. Raya Basangkasa à l’angle d’Oberoi, tél. (0361) 1735516,) qui projettent fort joliment la lumière de la bougie sur la table ou le mur, de 65 000 à 265 000 rp en fonction de la taille, les poissons chinois en céramique aux couleurs vives de Triette (Jl. Batu Belig n°88, tél. 0813 986 89 755), à 350 000 rp, et les lanternes en verre recyclé et céramique ou métal de toutes les tailles (de 330 000 à
6 570 000 rp pour celle immense d’1m40) à Sands (Jl. Kerobokan n°120, tél. (0361) 733 254).

Allez aussi faire un tour à Haveli (Jl. Basangkasa), Hobo (Jl. Kerobokan), Homemate
(Jl. Petitenget), Orchard (Jl. Obeoi), Selected (Jl. Kerobokan), et Saya (Jl. Oberoi), vous y glanerez assurément de quoi laisser se consumer vos flammes avec élégance. Mention spéciale pour les porte-bougies (à poser ou à suspendre) d’Olivier de www.balirecycling.com, puisqu’ils sont en culs et
cols de bouteilles… Les bougeoirs Absolute Vodka aux finitions particulièrement soignées sont à 50 000 rp… et si ça se trouve c’est même vous qui l’avez bue la bouteille !!

Vous pourrez acheter les bougies à mettre dans, ou sur vos bougeoirs à Bintang (14 000 rp pour 10 bougies chauffe-plat), Tiara Gatsu et en général dans tous les petits warung du coin (et non, un warung n’est pas seulement un petit restaurant, c’est un petit tout-ce-qu’on-veut à partir du moment où il est exploité en famille).

Et si la décoration vous ennuie, vous barbe, vous gonfle, vous rase, vous embête, vous enquiquine, vous fatigue, vous bassine, vous assomme, vous prend le chou ou la tête, vous casse les pieds ou les gonades, que vous avez d’autres chats à ne pas fouetter, ou que tout simplement la décoration n’est pas votre point fort : déléguez donc tout ça à Bloomz, (Jl. Kerobokan, presque en face de Global Extrême). Ils décoreront votre maison, piscine, jardin comme dans un conte de fée ou comme dans un exemplaire de Marie-Claire Maison avec bougies qui flottent, des guirlandes fleurs suspendues et tout le toutim. J’en profite pour avouer que le mois dernier, je ne connaissais pas encore Bloomz ni les magnifiques fleurs qu’ils vendent dans la seconde partie de la boutique, on y trouve des hortensias et des roses inédites ajoutant une diversité bienvenue dans le paysage floral local.

Si après ça vous n’avouez toujours pas me devoir une fière chandelle avec mes bons plans pour vous faire faire des économies (de bouts de chandelle) et vous éviter de brûler la chandelle par les deux bouts, je vais finir par faire une drôle de bougie 
(ce qui dans les années 20 voulait dire faire une drôle de tête…).

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