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Guillaume Zago: du pôle emploi à Bali, il n’y a qu’un pas

Etre au chômage quand on vient d’une famille de gagnants ? Certainement pas ! Et pourtant, c’est ce qui est arrivé l’an dernier à Guillaume, 29 ans. Heureusement, grâce à Bali, cela n’a pas duré longtemps. Car lui aussi a été choisi par l’île des dieux ! Good karma 1 – Pôle Emploi 0. Pour faire le boulot de ses rêves ! Good Karma 2 –Pôle Emploi 0. Avec l’espoir, tout de même, de pouvoir retourner un jour auprès de la « famiglia ».

« Mon père m’a dit : « – Jamais un Zago ne s’est inscrit au chômage ! – Cela a été la pire période de ma vie. » En effet, pas simple d’aller se présenter au Pôle Emploi quand on vient de la famille Zago. Guillaume, 29 ans, est né au sein d’une famille originaire d’Italie, installée dans le sud-ouest, même si lui a grandi à Paris. Et chez les Zago, en plus « d’être des bosseurs » de génération en génération, c’est comme ça, on à la « gagne » ! Heu pardon, le good karma ! Diplômé de l’Ecole Hôtelière de Lausanne, l’hôtellerie, une passion familiale qu’il tient de ses grands-parents, il intègre ensuite le Sofitel Paris Le Faubourg avant de devenir assistant professeur dans son ancienne école de Lausanne. « J’adorais ça ! C’était génial de partager mon savoir même si je n’étais pas beaucoup plus âgé que mes étudiants. »
Mais après deux ans, il fait « la plus grosse erreur de [sa] vie  » en quittant le cocon douillet du monde de l’hôtellerie pour intégrer l’Ecole cantonale d’Art de Lausanne en tant qu’employé administratif. « Au bout du troisième jour, je savais que je m’étais planté.  » Il tient bon une année puis plaque tout pour chercher un nouvel emploi et là… Rien. Le 20 décembre 2013, il s’inscrit au chômage. Dix jours après, il obtient le travail de ses rêves à Bali. « J’ai utilisé le réseau des anciens élèves de mon école et envoyé plus de 200 CV dont beaucoup en Asie. En Europe, les vraies opportunités sont très rares pour les jeunes qui démarrent. J’avais besoin de quelque chose d’excitant et ici, on te donne ta chance ! » De l’autre côté de la terre, le CV de Guillaume fait mouche. Un ancien de Lausanne au Nusa Dua Beach Hotel and Spa lui propose un poste de revenue analyst. « Tous les jours, je décide des prix des chambres en fonction de la demande, de la saison, etc. et le lendemain je regarde si mon travail à porter ses fruits sur nos réservations. C’est beaucoup de contrôle et de prise de décisions, c’est super excitant.  » Mais Bali représente plus qu’une opportunité professionnelle : « Ici, je développe mon côté artistique. Je me suis remis à la photo et à la vidéo. Et aujourd’hui, je comprends que j’avais en réalité surtout envie de rejoindre cette école d’art en tant qu’étudiant… » Tous les week-ends, il part en vadrouille rencontrer les locaux et interviewe, entre autres, des vielles femmes sur la plage ou des artistes qui voient les couleurs seulement sous champignons hallucinogènes à Ubud. De ses rencontres, il compte bien faire un petit documentaire destiné à ses proches car, selon lui, Bali est magique et ses habitants détiennent des secrets qu’ils ne veulent pas dévoiler. Mais son avenir, Guillaume ne l’envisage pas forcément à Bali. « L’expérience que je vais acquérir en Asie, j’espère bien qu’elle me servira un jour à rentrer chez moi. La famille, c’est important.» Bah oui, ce n’est pas tout ça, mais qui va faire les raviolis comme les préparait la « mamma  » à Noël si Guillaume n’est pas là ?

Retrouvez les photos de Guillaume sur : www.zagophoto.com

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