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Global Chiropractic : des soins et bien plus encore

La chiropractique est une discipline totalement étrangère à la culture indonésienne. Quand ils arrivent à lui, les patients indonésiens ont épuisé toutes les solutions locales, depuis le dukun jusqu’au professeur de médecine, en passant par des dizaines de massages et d’acupressures. Pour leurs problèmes chroniques, ils sont surpris par la rapidité des résultats de la chiropractique. Patrick obtient aussi de bons résultats pour les nombreux enfants indonésiens atteints de scoliose. « Il n’y a aucun programme de dépistage de scoliose et les enfants indonésiens en souffrent beaucoup. Ca tient sans doute à la manière dont ils sont portés bébés contrairement aux enfants occidentaux qui sont dans des poches ventrales ou dorsales, bien rectilignes. Je pense aussi que leur alimentation pas assez équilibrée a une incidence sur la calcification », explique-t-il.

Concernant les patients expatriés qui représentent 60% de sa clientèle, Patrick Monsarrat les classe dans deux grandes catégories : les victimes du stress et celles du jeunisme. « Je ne m’attendais pas à traiter autant de pathologies liées au stress. C’est la même proportion que dans mon quartier hispanique de Los Angeles. Migraine, torticolis, maux de tête, sciatique. Nul doute que faire des affaires en Indonésie n’est pas de tout repos ». Quant au jeunisme, il se rend compte que beaucoup de ses patients n’acceptent pas leur âge et les limites que cela devrait leur imposer : « beaucoup de mes patients après 40 ans pratiquent des sports de manière très irrégulière. Pour les hommes, c’est le golf et dans une moindre mesure le surf. Pour les femmes, le yoga qui pose de gros problèmes de cervicales. Elles tombent sur des profs peu scrupuleux qui leur font prendre n’importe quelle pose, il faut choisir impérativement des profs très expérimentés qui surveillent chacun de leurs élèves ». Le conseil qu’il répète inlassablement, c’est de s’échauffer avant l’exercice et de s’étirer après, au moins 10 minutes à chaque fois, ça évite beaucoup d’accidents.

La tache de ce chiropracteur ne se limite pas à quelques manipulations avec ses patients. « J’essaie toujours d’offrir une orientation vers un spécialiste à défaut de pouvoir guérir les gens qui se présentent à moi. Nous trouvons tout de même quelques solutions en local en évitant les trop nombreux gourous. J’ai établi un bon réseau sauf dans le domaine psychologique, on ne trouve pas de psy en Indonésie, c’est culturel ». Ce Bordelais d’origine est souvent démuni face à ceux qui présentent des symptômes de dépression :
« finalement, les gens ont peu d’échanges à Bali. Ils se rencontrent souvent autour d’un verre dans des fêtes mais ils n’échangent pas réellement comme cela se fait ailleurs dans des clubs ou des groupes de toutes sortes ».

Pour conclure, Patrick rappelle la nécessité de prendre une assurance évacuation, même minimale : « je suis atterré par les prestations des centres d’urgence et hôpitaux privés de Bali, même les plus connus. A l’exception de 2 ou 3, c’est la catastrophe […] Même si j’ai une piètre opinion des assurances, il faut souscrire une assurance évacuation. Je vous conseille de prendre une loupe pour être sûr que votre
contrat couvre les maladies chroniques et de bien vérifier les exclusions ».

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