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En scaphandre au pays de Nemo

Si vous pensez d’une combinaison de plongée que ça ferait une tenue originale pour aller au Ku Dé Ta et suer en ayant l’air to-ta-le-ment demeuré, si respirer à travers un détendeur vous fait ressembler à Nicolas Hulot et porter une bouteille de plongée à un mineur brésilien échappé d’une photo de Salgado, alors nous sommes faits pour nous rencontrer. Et là, patatras, un copain vous embarque pour une plongée sur une épave à Tulamben ! Réservé, vous arguez que vous avez déjà vu Nemo en Dolby surround, que votre sirène vous attend à la maison et que 20 000 lieues sous les mers vous rappelle une instit acariâtre, en vain. Vous vous retrouvez deux jours plus tard dans un mini-bus en direction du nord-est. Vous traversez Bali l’éternelle, ses rizières, ses cérémonies, vous commencez à goûter cette proposition saugrenue, cet intermède reposant qui vous conduit vers l’inconnu. Et puis, les contreforts du mont Agung, majestueux, et le paysage désertique qui précède Tulamben, splendide. Sorti du minibus, vous vous posez au premier étage d’un restaurant qui se jette sur la mer, un petit-déjeuner vous attend, le temps est suspendu. Enfin, vous revêtez bon gré mal gré votre combinaison de spationaute et ce sont les premiers essais en piscine avec votre moniteur, un moniteur francophone par client ! Gestes de sécurité, vidage du masque, récupération du détendeur, nous sommes parés pour notre première plongée en mer, 5 sur 5, on y va. Etoiles de mer bleues, poisson-clown caché dans son anémone, coraux divers et variés, nous jouons aux paparazzi des profondeurs. Retour à terre, déjeuner, farniente et c’est la seconde plongée, cette fois, sur l’épave. Et là, la magie opère, un vrai décor de cinéma et des figurants par milliers, de toutes les couleurs et de toutes les tailles. C’est promis, juré, je ne dirai plus de mal des plongeurs !

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