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Bali je t’aime : l’agence immobilière de quartier

C’est un peu un concours de circonstances qui a amené Grégory à ouvrir son agence immobilière il y a quelques mois. Après avoir terminé de construire avec un ami deux villas destinées à la location en 2005, il les a confiées à des agences immobilières locales : « en un an, la dizaine d’agences auxquelles j’avais donné mandat n’ont loué mes villas que deux jours pleins, c’est bien peu ! J’ai compris rapidement qu’elles donnaient la priorité aux villas qu’elles ont en management au détriment des autres, explique ce jeune savoyard de 33 ans. Heureusement qu’il y a des agents indonésiens indépendants très efficaces, c’est grâce à eux que nous avons pu commencer à les louer ». Finalement, Gregory a loué ses villas à l’année mais il a continué à recevoir des demandes de location de ses anciens clients ou d’amis et c’est ce qui l’a décidé à ouvrir « Bali Je t’aime » en 2006.

« La villa de luxe ne m’intéresse pas du tout, je n’ai aucune envie de me mesurer aux mastodontes installés sur la place, déclare-t-il avec un sourire et de plus, je ne fais pas du tout de management. Je vise un créneau plus « popu », je ne suis pas snob, l’essentiel de ma clientèle me demande des villas entre 1000 et 2200 dollars par mois et j’ai même déjà réussi à satisfaire une demande à 500 dollars ! ». Sans doute en raison de la localisation de son agence à Seminyak, 7 clients sur 10 lui réclament Oberoï-Petitenget, 2 Umalas et 1 Canggu. « Les clients expriment trois vœux très faciles à satisfaire : la propreté, l’air conditionné et la piscine ». Gregory explique que pour 1000 dollars par mois, on peut louer facilement une maison comprenant deux chambres avec air conditionné, une piscine et un petit jardin. Pour la catégorie supérieure, on aura une troisième chambre, du personnel plus présent, un plus grand jardin et une foule de petits bonus allant de la connexion internet à la télévision par satellite en passant par la voiture qui vient vous chercher à l’aéroport.

Sur les 700 villas à louer à Bali, Gregory n’ambitionne de s’occuper que d’une toute partie d’entre elles, qu’il a mise en ligne sur son site internet. On peut aussi consulter le dossier dans son agence : « en limitant mon portefeuille de villas à une trentaine seulement, je suis en mesure d’assurer un bon taux de location aux propriétaires. Cette efficacité me permet d’obtenir une certaine souplesse en échange pour négocier ». Le filon est prospère en ce moment pour les propriétaires, avec un mètre carré habitable d’un montant de 2,7 millions de roupies en moyenne à la construction et un taux d’occupation de 70%, les villas sont amorties en 7 ans, avis aux investisseurs !

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