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Arnaud Guillemot : un Breton sur l’île des dieux

Dans le good karma d’Arnaud Guillemot, un Breton de 24 ans, on retrouve de la persévérance, du travail, de l’humilité et une pointe de Gildine, celle qui l’accompagne depuis 5 ans. C’est grâce à elle, l’enfant mixte franco-indonésienne, qu’il a découvert Bali quelques temps après leur rencontre. Aujourd’hui, tout deux installés sur l’île des dieux, Arnaud a su garder la tête sur les épaules et cultive un immense respect pour sa terre d’accueil. Les clefs pour durer au pays de l’humilité ?

« Pas besoin de faire de vagues pour se faire remarquer ». C’est un des mantras qui pourraient illustrer le parcours d’Arnaud depuis qu’il s’est installé à Bali, l’an dernier. De nature, il n’est pas du genre à étaler sa vie privée aux yeux de tous, mais sur l’île des dieux, il a compris que pour durer, mieux vaut se faire discret et cultiver l’humilité. Il y a cinq ans, il découvre Bali pour la première fois. L’Indonésie devient alors une destination potentielle pour ce baroudeur. Après les USA, le Canada, la Suède, l’Angleterre, Il débarque pour la première fois il y a 5 ans dans le cadre d’un stage à… La Gazette. Il découvre ce petit air de « paradis sur terre ». Mais l’étudiant en business management et entreprenariat doit repartir pour son double diplôme en Angleterre avant d’enchainer six mois aux Pays-Bas. Une fois ses études achevées, c’est en Bretagne, sa terre natale, qu’il s’installe avec l’idée de mettre de l’argent de côté afin de repartir en quête de nouvelles aventures. L’Australie est la nouvelle destination : un road trip qui l’emmène de Perth à Byron Bay et pendant lequel il sera tour à tour loin de sa formation d’origine mais dans un domaine pour lui nouveau et saisissant tel que maçon, cueilleur de fruits, ou encore bucheron…

Puis en juillet 2013, c’est un aller sans retour qu’il prend en direction de Bali avec la vive intention de s’y implanter ! Les raisons de son expatriation ? Gildine, peut-être, une nouvelle vie, bien sûr. « Bali est pleine d’opportunités, où tout le monde peut entreprendre ! En tout cas, ceux qui le veulent, le peuvent ! » Mais tout n’a pas toujours été facile. « Il ne faut pas croire que tout te tombe dans le bec ! Travailler ici, ce n’est pas simple. Du boulot, il y en a, mais une vraie place, c’est difficile » Après s’être essayé à plusieurs reprises, Arnaud travaille aujourd’hui pour Warisan Furniture, une entreprise spécialisée dans le mobilier haut de gamme en tant que marketing manager, un poste qu’il aime et qui lui convient parfaitement. Si le contact avec les deux patrons italiens a bien été établi grâce à ses connaissances, ce sont les motivations et le sérieux d’Arnaud qui ont payés lors de l’entretien. Et pour cause, conscient que pour une vraie situation, on nous demande « de l’investissement, des horaires importants et une certaine prise de responsabilité, il ne faut jamais considérer sa situation comme acquise  », il n’est pas venu dans l’idée de se heurter face à la frénésie de Bali. « Quand on cherche du travail c’est rarement en boite de nuit, mais bien en cherchant sérieusement. On ne va pas investir un an de visa pour toi sans être convaincu de ton profil.  »

Mais ce n’est pas parce qu’il est désormais bien implanté qu’il abandonne ses valeurs. « Je n’oublie jamais que je ne suis pas chez moi. Comme dans beaucoup de sports, tout commence par le respect. Je respecte la culture et la population.» Bref, Arnaud aime l’île et elle le lui rend bien. « Bali, c’est tout ce dont un petit Breton peut rêver ! Les vagues, le soleil, une population souriante…  » Bateau, planche à voile, wakeboard, bodyboard, surf et kite surf, il a le « pied marin » et pour cela aussi, l’île lui convient bien ! D’une famille ayant voyagé dans le monde entier et pour certains satisfaits hors de l’Hexagone, il a pour volonté d’être heureux : «  J’ai fait des études pour partir et découvrir d’autres cultures. Je rêvais et rêve toujours de parcourir le monde, rien n’est jamais gagné mais pour le moment c’est le début d’une belle histoire. » Mais … Mais ? « On dit souvent que les Bretons sont des voyageurs mais finissent souvent par revenir sur leur terre natale… »

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