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DIPPING IN THE KOOL AID, BALI RETRO A MOTO, JAVA JAZZ, MAMBO BROTHERS, VAUGHAN HATCH…

<Du 4 au 31 mars>
« Dipping in the Kool Aid », l’art des prisonniers de Bali à la Tony Raka Art Gallery
Une exposition d’œuvres créées par des prisonniers à Bai et organisée par Mary Lou Pavlovic va se dérouler pendant presque tout le mois de mars à la galerie Tony Raka de Mas, près d’Ubud. Le propos est d’explorer les interactions artistiques entre des artistes indonésiens et australiens et des prisonniers incarcérés en Indonésie. L’idée est centrée autour des concepts du rôle du prisonnier comme collaborateur artistique et du rôle de l’artiste comme prisonnier, nous dit-on. « Dipping in the Kool Aid » est né à partir d’un laboratoire expérimental dirigé par des artistes travaillant essentiellement dans la prison de Klungkung. L’expo propose les travaux de Djunaidi Kenyut, Mary Lou Pavlovic, Imam Sucahyo, Elizabeth Gower et Angki Purbandono.
« Dipping in Kool Aid » à Tony Raka Gallery,
Jl. Raya Mas n° 86, Mas, Ubud

< Du 1er au 31mars >
Bali Rétro à moto à la galerie Paradiso
Les sublimes paysages de Bali concentrés dans le rétroviseur de sa moto, c’est ce que nous propose Joseph Jeanmart, ce photographe belge qui a choisi de nous offrir les visions très fugaces que sont celles qu’il découvre dans ce médaillon qu’est le rétroviseur de sa moto au hasard de ses promenades dans Bali. Et c’est un véritable roman-photo que nous invite à découvrir la galerie de Paradiso. Alliant une maitrise technique remarquable à une curiosité d’explorateur, Joseph Jeanmart est sans doute le seul photographe au monde capable de montrer les images de ce qui est, non pas devant, mais derrière lui. Le résultat est étonnant, émouvant, personnel et intime.
Paradiso Ubud, Jl. Gootama Selatan, Ubud. Tél. 085 737 614 050

<Du 2 au 4 mars>
Le Java Jazz revient pour la 14ème fois avec la diversité au cœur de sa programmation
Le BNI Jakarta International Java Jazz Festival, plus connu sous l’appellation Java Jazz, revient pour sa 14ème édition à JIExpo Kemayoran, Jakarta. Le thème de cette année, « Celebrate Jazz in Diversity » reflète à la fois les différentes formations qui seront présentes mais aussi au sens plus général, une préoccupation de pluralité de la société indonésienne qui est de plus en plus battue en brèche sur la scène politique. Néanmoins, la directrice de la programmation, Dewi Gontha, a sobrement annoncé que cette 14ème édition allait proposer une grande variété de styles, agrémentée de décoration vintage, entendant ainsi faire passer le message selon lequel le jazz bien qu’ancien est toujours aussi influent dans les sous-genres suivants : rhythm and blues (RnB), pop, soul et pop-rock. Sans oublier, plus récemment : fusion jazz, acid jazz, dixieland, swing, bebop, hard bop et smooth jazz. Parmi les artistes internationaux qui seront présents cette année, il faut noter Vanessa Williams, New York Voices, Matthew Whitaker Trio, Lee Ritenour, Jhené Aiko, The Danish Radio Big Band, JP Cooper, Kennedy Administration, Avery Sunshine, BJ The Chicago Kid, Maysa Leak, Maya Azucena, Marlon McClain, Gorden Campbell, and The Urban Renewal Project. Les stars locales seront représentées par Dira Sugandhi, Aksan Sjuman Trio, Java Jive x Fariz RM, Iwa K x Neurotic, Rendy Pandugo, Tohpati, The Rollies, Glenn Fredly, Adhitya Sofyan, Kunto Aji, Ecoutez et Idang Rasjidi. Le prix des places commencent à 149 000rp.
Java Jazz à Jakarta International expo (JIEXPO), Kawasan PRJ Kemayoran, Jakarta

<Chaque mercredi>
Les Mambo Brothers d’Ibiza arrivent au Mulia’s Courtyard Pool
Le café Mambo d’Ibiza s’invite à Bali chaque mercredi grâce à The Mulia’s Courtyard Pool. Les gens y ont fait la fête depuis plus de 20 ans sur son île d’origine et c’est maintenant à Bali que cela continue. Cette beach party hebdo va commencer le 7 mars et faire tourner une lineup de DJs internationaux dès 3h00 l’après-midi dans une ambiance « bits and bikinis ». Et qui de mieux que les Mambo Brothers eux-mêmes pour faire monter l’ambiance ? En effet, les deux fils du fondateur du Café Mambo d’Ibiza seront là pour donner le ton et la mesure puisque ce sont eux qui ont sonorisé le célèbre spot du sunset de l’île espagnole depuis leurs plus tendres années.
Café Mambo au Mulia Bali, chaque mercredi.
Plus d’info au (0361) 30 17 777

< Jusqu’au 2 avril >
L’Andy Warhol indonésien fait une expo solo dans un centre commercial
Le rocker indonésien et artiste visuel Sir Dandy s’expose dans la boutique Art & Science du centre commercial Grand Indonesia, à Jakarta. Intitulée « Imitation of Life », il s’agit de la deuxième expo de Dandy et présente des peintures et des impressions de deux de ses obsessions artistiques : la réinterprétation du Petit Chaperon Rouge et du Grand Méchant Loup. Dandy joue avec les symboles que représentent ces deux personnages de conte pour enfants en mélangeant les genres. « En contraste avec le conte d’origine, la petite fille dans mes tableaux apparait comme dominante et le loup est souvent décrit comme la proie », explique l’artiste. Ces vignettes modernes d’une histoire ancienne revisitée apparaissent dans le style habituel de Dandy, à la fois simple et coloré.
« What Difference Does it Make? » par Sir Dandy, à Art & Science, Grand Indonesia, Jakarta

<Dimanche 11 mars>
Vaughan Hatch démystifie la musique balinaise au Bale Banjar Culture Club
La série de conférences Bale Banjar Culture Club de l’Ayodya Bali Resort à Nusa Dua continue en ce mois de mars avec la présence du musicologue néo-zélandais Vaughan Hatch (cf. La Gazette de Bali n°1 – juin 2005). Il est arrivé la première fois à Bali en 1997 et a commencé aussitôt une étude de la musique traditionnelle balinaise qui dure depuis sans interruption. Le musicologue a fait sa vie ici puisqu’il s’est marié à une danseuse et a fondé une famille ainsi qu’une association musicale basée à Sanur et destinée à la préservation des formes anciennes de la musique de gamelan balinais ainsi qu’aux instruments : Mekar Bhuana. Expert en la matière après 20 ans d’étude de la musique balinais, Vaughan Hatch possède aujourd’hui un savoir encyclopédique sur cette musique, un savoir qu’il se fera un plaisir de partager à l’auditoire curieux et fourni qui caractérise ces conférences Bale Banjar Culture Club.
Bale Banjar Culture Club à l’Ayodya Bali Resort, Nusa Dua, 19h00

<Vendredi 2 mars>
Jenja présente à nouveau la house éclectique de Kim Ann Foxxman
Kim Ann Foxman est une artiste house et techno éclectique originaire d’Hawaï.
Son ascension vers la célébrité doit beaucoup à ses talents de vocaliste et depuis, son travail s’est peu à peu orienté vers la production à New-York, sans toutefois délaisser les platines où elle est connue pour être extrêmement prolifique.
En tant que productrice, elle crée des mélodies entêtantes et séductrices qu’elle mélange à des vocaux originaux des disques de son enfance, basant ainsi la force dynamique du son qu’elle délivre sur des contours nostalgiques toujours populaires auprès du public. Elle s’est déjà produite à Jenja en 2016, c’est donc un retour pour elle, trendsetter naturelle, Kim Ann Foxxman est le rendez-vous à ne pas manquer
en ce mois de mars.
Jenja, Townsquare Suites, Jl. Nakula n°18 Seminyak

 

<Vendredi 30 15 mars>
Marre de bidouiller dans son studio, Rampa vient animer le Woo Bar
Le Berlinois Rampa, du catalogue Keine Musik, est un DJ stellaire techno, house, ethnic, mais aussi un producteur. Il s’est fait un nom pour lui-même grâce à ce label, mais depuis, il a pris son envol grâce surtout à des collaborations avec des DJs comme Adam Port, Reznik, Monja, &ME et consorts. Et comme le succès est arrivé à toute vitesse, on l’a retrouvé dans la foulée associé à des noms comme Innervisions, Strictly Rhythm, Cocoon, FreeRange et bien d’autres. Est-ce à dire qu’il a depuis délaissé son travail de producteur ? Non, c’est même l’inverse qui s’est produit depuis peu avec notre homme à nouveau enfermé chez lui avec son ordi ou travaillant sur le projet TEILE, sa boite qui produit et distribue des effets fabriqués sur mesure pour les DJs. Il sort finalement de sa tanière, alors, ne le manquez sur la piste du Woo Bar.
Woo Bar, Jl. Petitenget, Seminyak

< Du 2 au 11 mars>
Le monde coloré de Tatiana Scali au musée des marionnettes d’Ubud
Dotée de plusieurs cordes à son arc, peinture, dessin, art tribal, collage, théâtre, film, prose, poésie, la française Tatiana Scali expose ce mois-ce ses derniers tableaux au musée des masques et marionnettes d’Ubud. Cette voyageuse invétérée qui a parcouru le monde du Mali à Haiti, du Guatemala au Mexique, de New-York à Buenos Aires, d’Indonésie à l’Europe, a su rapporter dans ses peintures les âmes et la symbolique, parfois invisibles, de personnages rencontrés. « Passionnée par la danse et le mouvement, je me ressource dans un mouvement perpétuel et dans des voyages où, diverses impressions, couleurs et perceptions viennent et se développent dans mon travail », affirme-t-elle au sujet de ses dessins. « Dauphin et éphéméride », « Créatures balinaises », « Di dalam telur atau buah », « Sous l’auvent des Masques et des Marionnettes », « Traversant les obstacles – Primitivités », les titres de ses tableaux sont autant d’invitations à des rêveries colorées qui trouvent un écrin à leur mesure dans ce magnifique musée d’Ubud , elle se dit d’ailleurs honorée de pouvoir exposer dans ce lieu, « un rare privilège pour une étrangère » nous a-t-elle dit.
Setia Darma House of Mask and Puppets,
Jl. Tegal Bingin, Mas Kemenuh, Ubud. Entrée gratuite.

< Mars> Les cinémas espagnols et français toujours à l’affiche du BlackBeach
On continue avec la France et l’Espagne au programme des films du ciné-resto BlackBeach d’Ubud. Les mercredis seront consacrés au cinéma ibérique avec le 7 mars la diffusion d’« Even the Rain » d’Icíar Bollaín avec Gael García Bernal, Luis Tosar et Karra Elejalde. Un drame historique sur la résistance des Amérindiens. Le 14, c’est « Traces of Sandalwood » de Maria Ripoll, avec Nandita Das, Aina Clotet et Vaibhavi Hankare. Un drame sur l’histoire d’une actrice indienne. Le 21, « A Perfect Day » de Fernando León de Aranoa avec Benicio Del Toro, Tim Robbins et Olga Kurylenko. Drame de guerre sur un « médecin sans frontière ». Le 28, projection de « Neruda », du réalisateur Pablo Larraín, avec Gael García Bernal, Luis Gnecco et Mercedes Morán dans ce biopic sur le grand poète chilien. Les jeudis, ce seront des films français avec le 1er mars : « Quand on a 17 ans » d’André Téchiné avec Kacey Mottet-Klein et Corentin Fila. L’histoire d’un lycéen de 17 ans dans une petite ville des Pyrénées. Le 8, « Five » d’Igor Gotesman, avec Pierre Niney et Francois Civil. Cinq amis d’enfance décident d’habiter ensemble. Le 15, « L’étudiante et Monsieur Henri » d’Ivan Calberac, avec Claude Brasseur et Guillaume De Tonquedec. Un vieil homme acariâtre décide d’accueillir dans son appartement une jeune colocataire. Le 22, « Nos jours heureux » d’Olivier Nakache et Éric Toledo, avec Jean-Paul Rouve et Omar Sy. Une comédie sur les colonies de vacances. Et enfin le 29 mars, « Noces » de Stephan Streker avec Lina El Arabi et Sébastien Houbani. L’histoire d’une jeune Belgo-pakistanaise écartée entre modernité et tradition.

 

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