Le ministre des Affaires politiques, légales et de sécurité Luhut Binsar Panjaitan a confirmé que les corps des deux terroristes abattus dans une attaque à Tambarana (Poso) étaient bien ceux de Santoso et Mukhtar.
La police avait cru précédemment que le deuxième corps était celui de Basri et non Mukhtar. Selon le ministre, ce dernier est un des bras droits de Santoso.
Bien qu’il soit prédit que la force de ce groupe civil armé s’affaiblisse avec la disparition de leur leader Santoso, le ministre a réaffirmé la nécessité de pourchasser les 19 moudjahidines de l’Est indonésien du groupe Santoso qui sont encore en liberté.
“L’opération de traque baptisée Tinombala va continuer, elle est même renforcée dans ce but”, a t-il ajouté”.
Les cadavres de Santoso et Mukhtar ont été amenés à l’hôpital Bhayangkara de la police de Sulawesi-Centre, mardi après-midi, pour l’identification par ADN par comparaison avec des membres de leurs familles.
En parallèle, le chef de l’opération Tinombala, Leo Bona Lubis, a expliqué que Basri et son épouse, ainsi que l’épouse de Santoso, ont réussi à s’échapper au moment de l’attaque qui a eu lieu dans le village de Tambarana.
L’épouse de Santoso, qui s’appelle Jumiatun Muslim, alias Atun, alias Bunga, alias Umi Delima, est l’une des trois femmes qui font encore partie des 19 membres de ce groupe civil armé pro-Etat islamique.
